À moins de trois semaines de l’élection présidentielle américaine, Donald Trump jouait la carte de la séduction auprès de son meilleur atout, son épouse. Jeudi 17 octobre, Melania Trump a accordé sa rare présence à l’occasion du 79e dîner annuel de la Alfred E. Smith Memorial Foundation, du nom du candidat démocrate à l’élection présidentielle de 1928. Un dîner de charité destiné à récolter des fonds pour des œuvres catholiques.
« The Independent » rappelle que participer à ce dîner est une tradition pour les candidats à la présidentielle des principaux partis depuis les années 1960. Mais Kamala Harris avait prévenu depuis longtemps qu’elle n’irait pas, préférant se concentrer sur sa campagne dans des États clés. Tous les projecteurs étaient donc braqués sur Melania et Donald Trump. Et le moins que l’on puisse, c’est que l’ancienne Première dame était radieuse dans un costume noir ajusté.
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Jusqu’ici particulièrement absente de cette campagne présidentielle, Melania Trump a multiplié les sourires et les regards complices avec son mari, aux côtés duquel elle n’était plus apparue depuis la convention républicaine de juillet.
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Des pointes contre Doug Emhoff et Eric Adams
Lors de son discours, Donald Trump a reconnu avoir été « excessif » dans ses attaques contre l’ancienne secrétaire d’État Hillary Clinton lors de sa comparution en 2016, où il avait été lourdement hué. Il a ensuite attaqué Doug Emhoff, le mari de Kamala Harris, pour une liaison extraconjugale qu’il a récemment avoué lorsqu’il était marié à sa première femme. «Le seul conseil que je lui donnerais si elle gagnait serait de garder son mari Doug éloigné des nounous. Nous devons simplement le tenir à distance », a déclaré le républicain. Avant d’attaquer Eric Adams, le maire de New York, pour ses prétendus délits de financement de campagne, affirmant qu’il n’avait « jamais rencontré une personne végétalienne qui aimait autant la Turquie ».
Très en retrait de cette campagne présidentielle, Melania Trump n’a participé qu’à quelques réceptions au cours desquelles elle a été payée pour vanter le bilan de son mari et l’ancienne Première dame a rompu avec la tradition en ne prenant pas la parole lors de la convention républicaine. Elle a néanmoins orchestré une grande campagne de communication autour de la sortie de ses mémoires (« Melania »), un livre largement favorable à son mari.
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