UNEn mars dernier, Laura-Marie Marque-Brugerolle a poussé les portes de l’Espace Culturel Biganos pour participer au concours local Miss Biganos-Porte du Bassin, qui mène à celui de Miss Aquitaine. “C’était unanime, il n’y a pas eu d’hésitation”, confie un membre du jury. La jeune femme de 25 ans est apparue pour la toute première fois dans un concours de Miss. « Ce n’était pas un rêve de petite fille pour moi. J’avais été contacté par plusieurs comités pour me présenter. J’y ai réfléchi et je me suis finalement dit que je le ferai. Mais je voulais d’abord terminer mes études. C’était le bon moment pour moi cette année. »
Le reste, on le sait désormais. Laura-Marie Marque-Brugerolle est devenue Miss Aquitaine dimanche 6 octobre dernier au Futuroscope de Poitiers, face à 15 autres prétendantes au titre. Une victoire qui lui ouvre les portes du concours national Miss France qui aura lieu le 14 décembre au même Futuroscope. Elle représentera la région devant environ 8 millions de téléspectateurs. « Pour être honnête, je ne m’en rends pas vraiment compte. Je m’en rends compte petit à petit. J’ai reçu beaucoup de soutiens, de félicitations, de messages de personnes qui me voient aller plus loin dans cette aventure”, confie-t-elle à “Sud Ouest”.
Arcachon, sa « maison »
La jeune femme dit aussi « y croire », en tout cas « tout faire pour y parvenir ». “Je vais me préparer avec le Comité dans les prochains jours, puis il y aura le traditionnel voyage de deux semaines avec tous les ratés [pour une destination à ce jour inconnue, NDLR]et enfin les répétitions à Poitiers »… juste avant le grand jour. Cette préparation du voyage est d’abord mentale, mais aussi orale avec laquelle elle se sent « à l’aise » pour le moment. « C’est ce qui m’a le moins stressé, mais le prime day, ce n’est pas pareil. »
« J’ai beaucoup voyagé, et je dis toujours à mes amis que le bassin d’Arcachon est un lieu de vie extraordinaire »
Laura-Marie Marque-Brugerolle est née à Talence et a grandi dans le Bassin, plus précisément à Arcachon, où elle a toujours sa famille. Elle y a étudié à Saint-Elme et a toujours été très sportive : gymnastique, GRS, basket-ball, natation et nage synchronisée. « J’ai beaucoup voyagé, et je dis toujours à mes amis que le bassin d’Arcachon est un lieu de vie extraordinaire. Je suis de retour depuis juin et je me sens chez moi. » A l’âge de 15 ans, elle part vivre à l’étranger, son père devant se rendre au Sénégal puis au Maroc pour des raisons professionnelles.
Elle a ensuite entamé des études dentaires à Porto, au Portugal. « La première année, je ne parlais pas un mot de portugais, mais les professeurs étaient compréhensifs. Et j’ai appris. » Aujourd’hui bilingue français-portugais, elle vient de terminer des études de cinq ans pour devenir chirurgienne-dentiste. Elle dépose sa thèse dans les prochains jours et la soutiendra ultérieurement. «Je souhaite me spécialiser en implantologie», explique-t-elle. Si elle n’obtient pas le titre de Miss France le 14 décembre, une carrière médicale l’attend. Si elle succède à Ève Gilles, elle mettra « sur pause son métier de dentiste pendant un an ». C’est tout le mal que beaucoup lui souhaitent.
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