Une actrice nominée aux Golden Globes et aux Emmy Awards et son mari sont visés par une plainte d’un propriétaire montpelliérain qui porte deux plaintes contre eux. Il leur reproche d’avoir quitté la maison qu’il loue habituellement sur Airbnb, lui laissant une dette de 6 400 € et d’avoir commis des vols et des dégradations.
« 170 m2un terrain de 300 m2, une piscine, à deux pas de la comédie. La maison est magnifique ! » Alexis Casales se dit toujours « dégoûté ». Du 6 octobre au 23 décembre, son bien, initialement disponible à la location sur la plateforme Airbnb, a été occupé par deux locataires qu’il accuse de ne pas avoir volontairement payé le loyer. La convocation devrait être jugée mardi 23 mars prochain. Il a également déposé plainte pour « vol et dégradations ou détériorations de biens appartenant à autrui » contre ses locataires lors de leur restitution de la maison.
Aux côtés de Russell Crowe, Marion Cotillard et Angelina Jolie
Dernier petit détail qui aggrave la colère de ce propriétaire, au point qu’un chapitre apparaît concernant la « copropriété des époux » sur la plainte : son locataire n’était pas un inconnu.
Son nom est Archie Panjabi et elle est actrice. Il apparaît notamment au générique de Espion(s)avec Guillaume Canet (2007), Jouez comme Beckham (2002), San Andreasavec Dwayne Johnson (2015), Un cœur invaincu (2007), avec Angelina Jolie ou encore Une belle année (2007), de Ridley Scott, aux côtés de Russell Crowe et Marion Cotillard. Des films, mais aussi des séries, qui lui ont valu cinq nominations pour différents prix, dont trois fois aux Emmy Awards et une fois aux Golden Globes comme meilleure actrice dans un second rôle grâce à ses performances dans La bonne épouse. Un CV qui reste en gorge à Alexis Casales qui l’accuse, elle et son mari, présentés par différents médias comme dessinateur et tailleur, et qui a bien l’intention de récupérer lors de la convocation du 26 mars une ardoise qui s’élève selon lui à € 6 400.
Pour cette propriétaire, l’actrice et son mari sont allés trop loin. « Cette maison, au fond, je ne voulais pas la leur louer, il explique. Ils nous ont expliqué à ma compagne et à moi qu’ils la voulaient absolument, ils nous ont harcelés. Ils nous ont dit : « Nous traiterons votre maison comme la nôtre. » Mais ils ne voulaient pas conclure de bail. Pour moi, c’était impossible. Nous avons fini par conclure un bail de deux semaines via Aibnb. Pré-réservation, premiers loyers, assurance habitation, le couple débourse ensuite un montant total de 7 880 €. Problème : les locataires ne sont pas restés dans le logement deux semaines mais onze semaines. Le propriétaire leur demande donc 6 400 € supplémentaires.
« Avec le recul, je pense que tout était prévu »
« Il devait arriver le 6 ou le 7 octobre et signer le bail, se souvient Charline, la compagne d’Alexis Casales, qui les a accueillis avec son père, qui parle anglais. Sauf qu’au dernier moment, j’apprends qu’ils ne sont pas là, qu’ils arriveront après le week-end. J’installe toujours la nounou et les deux enfants. Ils sont arrivés mercredi et ont tout de suite dit qu’il y avait des choses qui ne leur convenaient pas, comme des taches sur le mur. Pendant trente minutes, ils ont essayé de négocier et ont dit qu’ils ne voulaient pas signer le bail à cause de petites choses. Rien n’allait. Je leur ai dit : vous n’êtes pas obligé de rester si vous n’aimez pas ça. Ils ne voulaient pas partir. Avec le recul, je pense que tout était prévu.
Très vite, selon Charline et Alexis Casales, les relations entre propriétaire et locataires se tendent : échanges uniquement par mail, puis par avocat. « Ils ont menacé de porter plainte pour harcèlement si on sonnait à la porte », confie Alexis. Charly : « Ils sont devenus agressifs. Il a dit : Je connais mes droits, je vais appeler la police. Apparemment, le store sur mesure ne se fermait pas. Mais comment voulaient-ils résoudre les prétendus problèmes alors que personne ne pouvait y accéder ? la maison ?”
300 € la nuit en hiver, 400 € en été
Résultat : depuis le départ des locataires, deux mois plus tard que prévu, le litige financier s’élève à 6 400 €. « Normalement, je loue cette maison 400 € la nuit en été, 300 € en hiver. Je ne roule pas sur l’or. J’ai des prêts à rembourser là-dessus, ça me met dans une mauvaise situation… », souligne Alexis Casalès. Depuis qu’il a repris possession de son bien, tout n’est cependant pas revenu à la normale pour cet agent immobilier. Car il accuse aussi ses anciens locataires de vandalisme et de vols divers. Constat d’Huissier avec la clé. Alexis Casales leur reproche notamment la disparition des télécommandes, la détérioration du compteur électrique et des encadrements des menuiseries extérieures, et bien d’autres. Là aussi, il a porté plainte. “Je ne vais pas abandonner, à un moment donné, ce n’est pas possible.”
“Les griefs ne sont pas justifiés”
La première procédure à laquelle devront répondre Archie Panjabi et Rajesh Nihalani est une convocation en référé devant le juge des contentieux de la protection du tribunal judiciaire de Montpellier.
Selon une Source proche du dossier, proche des locataires, « l’analyse du propriétaire n’est pas partagée, les griefs contre les locataires ne sont pas justifiés et eux-mêmes peuvent également mettre en évidence de nombreuses non-performances ».
Réponse ou peut-être début de réponse donc à l’audience du mardi 26 mars.
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