Originaire d’Halifax, Victoria Diamond déménage au Québec à l’âge de 19 ans pour poursuivre ses études en danse. Elle ne parlait pas français et ne connaissait pas la culture québécoise, mais elle a vite découvert un monde qui l’attirait. Celle qui incarne Maria dans la série Armes nous raconte son parcours, des Maritimes jusqu’au Québec.
Victoria, fans de la série Armes remarquez que votre personnage essaie de protéger son père. Pour quoi?
Malgré ses meilleures intentions, Maria ne parvient pas à faire ce qu’il faut. Elle est profondément fidèle à son père, seul membre de sa famille du côté russe. En parallèle, elle cherche également à préserver sa relation avec son mari et son fils. La situation la confronte à son éthique de médecin militaire, mais aussi à son pays. Elle traverse un grand dilemme.
Si je ne me trompe pas, c’est votre première expérience de travail avec Vincent-Guillaume Otis, qui incarne votre partenaire ?
En effet, et j’adore ça ! Même si le sujet est très dramatique, il est très ludique. On trouve le temps de s’amuser, d’avoir de belles discussions entre les prises. Comme c’est une personne très humaine, il est facile de tourner des scènes dramatiques avec lui. Nous avons de grands jours, nous vivons de grandes émotions, donc cela m’aide de pouvoir faire confiance à mon partenaire. Je me sens très chanceux. Issu du milieu de la danse, j’aime l’exigence que cela impose. Cela correspond à ma nature, c’est un grand défi.
La danse était-elle votre premier rêve professionnel ?
Non, car la danse et le jeu existaient en parallèle. J’ai commencé à faire du ballet classique à l’âge de sept ans et j’ai obtenu mon premier rôle professionnel au théâtre deux ans plus tard. Un jour, j’ai dû choisir si je voulais participer à Casse-Noisette ou au spectacle de Noël.
Avez-vous fait partie du ballet Casse-Noisette ?
Oui, depuis cinq ans. J’ai commencé comme la poupée de Clara et l’année dernière, j’étais la Reine des Neiges. J’ai adoré ! Adolescente, j’ai dû choisir, alors j’ai poursuivi la danse. Je suis tombée amoureuse de la danse moderne ! À Halifax, j’ai vu un spectacle de la Compagnie Marie Chouinard. Cela a changé ma vie. C’est ce qui m’a finalement amené à Montréal. J’ai poursuivi mes études en philosophie pendant un an, puis j’ai décidé de venir étudier la danse contemporaine à Montréal.
Ce choix vous a-t-il nécessité des changements majeurs dans votre vie ?
Oui. J’avais 19 ans lorsque je suis arrivé au Québec. Je ne parlais pas très bien français. Je n’avais aucune référence culturelle. Au début, j’étais très, très désorienté.
Au niveau du jeu, avez-vous dû repartir de zéro ?
Oui. À l’école de danse, j’ai rencontré un metteur en scène de théâtre et c’est à ce moment-là que j’ai repris goût au théâtre. J’adorais danser, mais je voulais raconter des histoires. histoires, pour explorer le niveau psychologique et émotionnel. Par la suite, elle m’a engagé dans une pièce de théâtre. J’ai commencé à jouer juste après avoir terminé mes études de danse.
Je suppose que tes parents ne pensaient pas beaucoup à ton avenir…
Efficacement. Mes parents travaillaient déjà dans le monde de la musique. Ce sont des producteurs et des gestionnaires. Il y avait beaucoup de musique à la maison. Ma mère était actrice quand elle était plus jeune. J’ai grandi dans un environnement favorable, mais je pense aussi que j’avais la vocation. Quand j’étais toute petite, je faisais de la musique, je dansais, je racontais des histoires.
Avez-vous des frères et sœurs qui sont aussi artistes ?
Non, j’ai deux frères et une sœur. Ma sœur travaille dans l’industrie musicale et mes deux frères sont dans la vente.
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ArmesLundi 20 h, sur TVA. La sortie du film Gagnez votre ciel est prévu pour 2025.