Elvis Gratton
« Ils l’ont, les Américains », « J’ai un garage, un grand garage » ou simplement « Pensez grand, merde ! » « . Il existe de nombreuses répliques cultes d’Elvis Gratton, un mécanicien de Brossard qui admirait nos voisins du Sud. Julien Poulin a incarné ce personnage pendant 28 ans, le temps de trois films, qu’il a coréalisés avec Pierre Falardeau, et d’une série télévisée. Ce rôle, caricatural de certains Québécois, permettra à Julien Poulin d’obtenir une notoriété importante et d’en obtenir plusieurs autres par la suite.
Offert sur Crave
La fête
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Dans cette autre collaboration avec Pierre Falardeau, Julien Poulin joue le rôle de Boyer, un prisonnier envoyé au « trou » pour possession d’argent. Le film présente une fête organisée au pénitencier au cours de laquelle les détenus donnent libre cours à toutes leurs pulsions les plus folles. Boyer ne peut pas participer à la fête, coincé dans sa cellule. Même si le film est sorti il y a 34 ans, on vous épargne les spoilers. Disons simplement que Boyer il n’y aura pas de fin heureuse…
Disponible sur Crave
Minuit, soir
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Cette série de trois saisons produite par Podz décrit le quotidien rocambolesque de trois videurs de bar, dont Gaétan Langlois, incarné par Julien Poulin. À mesure que Gaétan vieillit, il éprouvera de plus en plus de difficultés à exercer son métier. Entre ses problèmes de lecture et sa romance avec Brigitte, une travailleuse du sexe, son personnage fait tantôt rire, tantôt pleurer. Cela a surtout permis à Julien Poulin de remporter le Gémeaux du meilleur acteur dans un second rôle en 2007.
Disponible sur Prime
Camion
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Julien Poulin joue le rôle de Germain, un camionneur impliqué dans un accident causant la mort d’une femme. Ébranlé par ce drame, il décide de ne pas reprendre le volant de son 18 roues. Germain sombre dans un passage à vide qui inquiète ses fils, Samuel et Alain, au point qu’ils retournent vivre dans leur maison d’enfance pour lui apporter du soutien. L’acteur a remporté un Jutra pour sa performance dans ce film contemplatif de Rafaël Ouellet. C’est d’ailleurs devant l’objectif de ce réalisateur que Julien Poulin a fait sa dernière apparition sur grand écran, dans le film Arsenault & Fils.
Disponible sur unis.tv
Et la soupe
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Cette fois-ci, Julien Poulin passe derrière la caméra avec son complice de toujours, Pierre Falardeau. Dans ce documentaire autofinancé, le duo dresse un portrait de la société québécoise à la fin des années 1970. Ils critiquent les différences sociales et culturelles qu’on y retrouve à travers un collage de sons et d’images rappelant le style du cinéma direct. L’interview du jeune Paul Ross, 6 ans, mangeant du poulet Kentucky torse nu, restera dans l’histoire.
Disponible sur le site de la Vithèque
