Rue Félix-Léchenet à Is-sur-Tille, Karine Rodes, 51 ans, est abonnée depuis plusieurs années au journal papier de Bien public. «Je dirais entre cinq et dix ans», explique-t-elle. Elle est la gérante du garage Rodes, une entreprise familiale qu’elle a reprise suite au départ à la retraite de son père. « Au début, j’étais avec mon frère, je suis maintenant seule depuis trois ans. »
« L’ouverture de la pâtisserie de mon fils »
Au journal, « je regarde beaucoup ce qui se passe localement, c’est ce qui m’intéresse le plus », confie-t-elle. « Les artisans qui montent par exemple des objets de ce type, je trouve important de faire vivre une communauté. Je regarde aussi les nécrologies, nous avons des clients qui partent malheureusement. »
Dans les articles qui ont retenu son attention cette année, elle peut d’abord citer le rachat de la pâtisserie Blanchot par Maxime Calafato. « Je vais être un peu chauvine, mais oui, l’ouverture de la pâtisserie de mon fils en mars », explique-t-elle. « Alors forcément, on s’en souvient plus que les autres. »
Autre article qui l’a marqué, la reprise de Leader Price. « J’ai lu dans le journal du 16 décembre que le magasin avait été repris par Coccinelle », souligne Karine Rodes. « C’est quelque chose que j’ai suivi d’un peu de distance, car je ne vais pas dans ce magasin. »
«Je lui en avais parlé»
Elle a également relevé l’article sur le salon de coiffure d’Issois qui a expérimenté la semaine de quatre jours. « Je connais un peu Élisabeth Schneider, la gérante du salon, ajoute-t-elle. « Elle habite dans ma rue et nous faisons partie d’un club d’entrepreneurs. » Elle poursuit : « Je lui en ai parlé, elle m’a dit que ça se passait très bien. Ce n’est donc pas quelque chose qu’il est possible de mettre en œuvre ici. Au contraire, nous essayons davantage d’avoir des heures entre nous, pour qu’il y ait toujours quelqu’un au service des gens. »
«Nous étions attentifs à cet événement»
Les inondations survenues au printemps ont également marqué son année. «Nous étions attentifs à cet événement», explique Karine Rodes. « Même si nous n’avons jamais été impactés par la montée des nappes phréatiques, contrairement à d’autres personnes qui se situent un peu plus loin dans la rue. » Un article l’a fait sourire, celui de la Côte-d’Orien qui trouvait des vers dans ses saucisses, qu’il avait préalablement achetées dans un supermarché d’Issoise. «J’en ai entendu parler», dit-elle. « Donc, je ne suis pas allé acheter mon barbecue dans ce magasin. Après, nous avons encore deux boucheries à Is-sur-Tille, je préfère acheter directement chez elles. »