Catherine Girard-Audet parle de la transition difficile vers le programme enrichi du secondaire et de la pression que se mettent les jeunes pour se produire dans sa nouvelle série jeunesse

Catherine Girard-Audet parle de la transition difficile vers le programme enrichi du secondaire et de la pression que se mettent les jeunes pour se produire dans sa nouvelle série jeunesse
Catherine Girard-Audet parle de la transition difficile vers le programme enrichi du secondaire et de la pression que se mettent les jeunes pour se produire dans sa nouvelle série jeunesse

Créateur de l’essentiel ABC des filles et la série à succès La vie compliquée de Léa Oliviervendue à plus de 1,8 million d’exemplaires dans le monde, Catherine Girard-Audet lance une nouvelle série très dynamique qui aborde des sujets très contemporains pour les jeunes de 10 ans et plus, La pire année de ma vie. Elle parle de l’adaptation au programme enrichi du secondaire, de la pression de la réussite, de la rivalité, de l’image de soi à l’ère des réseaux sociaux, mais aussi de l’amitié et des affaires de cœur.

Catherine Girard-Audet publie sa nouvelle série, « La pire année de ma vie », aux Éditions Les Malins.

© Éditions Les Malins

Cette nouvelle série plonge directement dans l’univers de Gabrielle Poitras-Tardif, alias GPT, qui en verra de toutes les couleurs en passant de la programmation régulière à la programmation enrichie.

Cette décision, prise par le directeur de son école et par ses parents, sans l’avoir consultée au préalable, la bouleverse et bouleverse complètement son petit monde. Elle se retrouve donc, du jour au lendemain, aux côtés des super bollés de l’aile B de son école, loin de sa meilleure amie, Anna.

Gab est au milieu d’un véritable tourbillon et ne sait plus où donner de la tête : elle doit performer aux côtés d’autres étudiants très compétitifs, s’adapter au rythme exigeant du programme enrichi, et offrir son soutien à sa sœur, Mathilde, qui sort avec un toxicomane toxique. gars. Ça se passe très bien…

Elle était un bol

Catherine Girard-Audet sait de quoi il s’agit puisqu’elle a été première de sa promotion. « Je n’ai pas sauté une année, mais j’ai toujours été en désordre à l’école », révèle-t-elle dans une interview.

« C’est quelque chose dont j’ai beaucoup moins parlé dans le Léa Olivier. Dans LéaJ’ai parlé de mon déménagement. Mais le personnage de Léa, en tant que tel, il semble que je lui ai donné de l’assurance et une personnalité très édulcorée. Il y a des cas qui me ressemblent, mais ce n’est pas moi.

« Je n’étais pas une adolescente typique. Je n’étais pas aussi confiant qu’elle. J’avais d’autres qualités, mais je ressemble probablement plus à Gabrielle, en La pire année de ma vie. L’humour est là de la même manière. Les questions aussi. Mais en tant qu’adolescente, j’étais plutôt cette adolescente, qui se met vraiment beaucoup de pression.

Propulsé dans un autre monde

«J’adorais l’école. J’avais de très bonnes notes. Et comme elle, mes parents m’ont inscrit en enrichissement», ajoute l’auteur.

« En secondaire 1, j’ai été propulsé dans ce monde, où il y avait de la régularité et de l’enrichissement. Et c’est vraiment là que j’ai commencé à craquer un peu sous la pression. C’était beaucoup plus de travail que ce à quoi j’étais habitué. Tout le monde était bon. Mais il y avait en réalité deux mondes : le régulier et l’enrichi.

Crises de panique

« Quand on vient d’habitué, c’est un gros choc, poursuit-elle. J’avais des crises de panique. J’avais vraiment la pression de performer, et cela venait de moi. C’était important pour moi d’avoir de bonnes notes et je me mettais tellement de pression que parfois je commençais à pleurer et à paniquer. Il n’y avait pas de TES à l’époque [techniciens en éducation spécialisée, NDLR]alors je me suis retrouvé à l’infirmerie.

Aujourd’hui, Catherine Girarde-Audet constate qu’il s’agit d’un véritable phénomène. « Je le vois avec les jeunes autour de moi et dans les mails que je reçois pour le magazine Cool!. C’est vraiment d’actualité, ce genre de performance, cette pression que les jeunes vont se mettre.»

« À l’époque, il n’y avait pas de mots pour ça, mais c’est ce que j’avais : un peu de stress inutile. J’ai relu mes bulletins et les professeurs ont écrit : « Bonne élève, mais il faut qu’elle apprenne à se détendre. »

La pire année de ma vie

Catherine Girard Audet

Éditions Les Malins

224 pages

  • Catherine Girard-Audet a créé le populaire ABC des fillesun guide pour les adolescentes réédité chaque année depuis.
  • En 2012, elle publie le premier volume de La vie compliquée de Léa Olivierune série qui connaît depuis un succès mondial et qui a été adaptée en bande dessinée et pour la télévision.
  • Elle a récemment visité Bruxelles.
  • Tome 2 de La pire année de ma vie est parti en mer
  • Elle écrit actuellement le quatrième volume de la série. Marilou.

« Plus j’approche de l’école, plus mon pouls s’accélère. J’essuie discrètement la paume de mes mains sur mon short tout en jetant un regard en coin vers Mathilde qui trotte à mes côtés. Avec ses cheveux qui brillent au soleil et ses lunettes de soleil, elle respire la confiance en elle.

– N’oublie pas que je rentre tard aujourd’hui, car c’est la première réunion du comité du défilé de mode.

– Déjà ?

– Le défilé a lieu en novembre. Nous n’avons pas une minute à perdre ! En parlant de ça, ne seriez-vous pas tenté de vous impliquer ?

– Pour quoi? Avez-vous besoin d’une mascotte ?

– Catherine Girard-Audet, La pire année de ma vieÉditions Les Malins

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