“Le problème quand tu ne parles pas, c’est qu’on parle pour toi” : si Dylan Thiry s’est adressé ouvertement à Sam Zirah, c’est qu’il n’a “rien à se reprocher”. Alors qu’il sera jugé en novembre 2025, accusé d’avoir détourné des fonds humanitaires, à hauteur de 250.000 euros, le Luxembourgeois a décidé de s’expliquer une nouvelle fois sur toutes les polémiques dont il fait l’objet.
Et d’abord sur celui concernant un potentiel trafic d’enfants en provenance de Madagascar. Pour rappel, son ex-meilleure amie et ex-agent a fuité un chant dans lequel l’influenceuse évoque la possibilité de faire sortir les enfants du territoire malgache via de faux passeports. “J’étais à Madagascar entouré d’enfants mourants”, s’est défendu l’ancien candidat de Koh-Lanta.
“J’aurais pu prendre des risques pour sauver cet enfant (…) J’aurais su trouver des solutions lorsqu’il se serait retrouvé au Luxembourg (…) On parle d’un enfant qui meurt de faim”. Il ajoute : “Je sais que la note vocale, ça peut choquer”, mais il était “désespéré”, “oui je voulais sauver cet enfant illégalement”.
Lorsque Sam Zirah l’interroge sur le fait qu’il a voulu extorquer 150 000 euros à l’influenceur Jazz qui souhaitait adopter un enfant, il répond qu’il voulait seulement « vendre un service », il voulait juste prendre « 150 000 balles à plusieurs millionnaires. Et comme à chaque question posée, il se précise, avoue « l’avoir pensé, dit, mais ne pas l’avoir fait ».
Et de reprocher à ses ex-collaborateurs un certain nombre de dérives : “Dans ce milieu, on est entouré de racailles, de gens qui sont juste là par intérêt (…) ” J’ai appris que dans ce milieu, il n’y avait pas d’amis, vous Je suis tout seul. Il explique qu’il a depuis fait le ménage. “J’ai été très bête et très, très mal entouré, j’ai blanchi tout le monde pendant un an et demi.”
Des relations qui l’ont poussé à imaginer des « choses folles » comme sortir les prostituées de la rue pour les mettre au MYM et prendre un pourcentage. Encore une fois, il répond « il ne l’a pas fait ». Et de souligner : “c’est Dubaï, on vous propose plein de choses, on m’a même proposé de vendre des armes !”
Quant à sa convocation au tribunal concernant un éventuel détournement de fonds humanitaires, il est « très heureux qu’il y ait un procès car la justice fait bien son travail ». “Nous saurons enfin si Dylan a volé les jackpots.” Le Luxembourgeois explique que la justice lui a bloqué 500.000 euros – dont 258.000 desdits jackpots – et qu’après ce procès, “ils me rendront mon argent”.
De quoi vit-il aujourd’hui ? “J’ai signé avec deux agences de mannequins, j’ai une entreprise de nettoyage au Luxembourg, il y a des placements de produits, TikTok, tout va bien.” Et il conclut : « Aujourd’hui, j’ai 30 ans, j’ai la tête sur les épaules, je travaille (…) Le jour où les réseaux s’arrêteront, j’irai au charbon, je n’ai pas peur de travailler.
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(MC)