ENTRETIEN – Lancement à la Bourse de Londres, sortie de la TNT, financement du cinéma français… Le président du directoire du groupe revient sur les grands projets.
Canal+ ouvre un nouveau chapitre de son histoire. Lundi, le groupe audiovisuel quittera le giron de Vivendi pour entrer à la Bourse de Londres. Un événement lié à la scission en quatre blocs de l’empire de Vincent Bolloré, visant à mieux promouvoir chacun de ses joyaux. Maxime Saada, président du directoire, revient au Figaro sur sa stratégie.
LE FIGARO. – Canal+ s’apprête à faire son entrée à la Bourse de Londres lundi. Êtes-vous confiant ?
ENVOI MAXIMUM. – Canal+ est désormais prêt à concurrencer ou à s’associer avec les plus grands acteurs audiovisuels mondiaux. Ce référencement est l’aboutissement d’une formidable aventure collective pour le groupe et je tiens à saluer le travail des équipes mobilisées sur le projet depuis de nombreux mois. Je ne m’attends pas à ce que le cours de l’action suive un chemin pavé de roses dans les premières semaines, les premiers mois. Nous mesurerons le succès de cette introduction en bourse dans deux à trois ans. Pour l’instant, le marché découvre Canal+, un actif sans véritable équivalent.
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