Ce dimanche 24 novembre 2024, Frédéric Lopez recevait, entre autres, Dany Boon dans le numéro cinquantième événement deUn dimanche à la campagne sur France 2. En cuisine, en préparant le repas du soir, le réalisateur du film français le plus vu au cinéma a rappelé qu’avant le succès, il a vécu des années “très dur» où il était totalement fauché.
Dany Boon ne pouvait pas se permettre le Cours Simon
Fils d’un chauffeur routier et d’une femme de ménage, Dany Boon croyait en son rêve de devenir acteur et n’avait d’autre choix que de partir à Paris pour réaliser son rêve. Mais après quelques mois au Cours Simon, il n’arrive plus à financer sa formation. “Je n’ai rien reçu, mais je paierai plus tard si je peux. Sinon, je pars», a-t-il répondu lorsque le directeur l’a confronté à propos de ses retards de paiement. Ce dernier a alors décidé de sauver la situation : «Nous vous aimons beaucoup. Vous ne dites rien et vous ne payez pas le cours. C’était très beau« . Lors de sorties en brasserie avec ses amis, Dany Boon n’avait pas les moyens de manger et ne s’asseyait pas autour de la table, mais à côté de celle-ci, sur une chaise placée derrière ses amis. “J’ai mangé les corbeilles à pain. J’ai dit à mon ami “demande plus de pain”, et je me suis gavé de pain“, se souvient l’humoriste, qui buvait”un litre de lait par jour» pour la nourriture.
Son anecdote »terrible» dans une boulangerie à Paris
Il gagnait alors sa vie grâce à ses performances de mime automate et de guitariste, ce qui lui rapportait des pièces de 5, 10 ou 20 centimes qu’il dépensait notamment pour acheter son pain, qui coûtait 2,50 francs. Cela provoqua de lourds soupirs de la part des commerçants, ce qui le mit très mal à l’aise. “J’ai un souvenir qui est terrible, (…) ça m’est arrivé une fois dans une boulangerie où elle compte, elle est déjà énervée parce que le matin il y a du monde», a déclaré Dany Boon. Très en colère, elle s’est exclamée d’un ton sec : «Il manque dix centimes !« . Le futur acteur a alors fait semblant de regarder dans ses poches : «‘Ah oui, désolé, désolé’… Et je sais que je n’ai rien… Je dis ‘oui, oui, attends’, elle dit : ‘ah c’est bon, allez, sors de là’, comme ça, et elle me lance la baguette. C’est très humiliant« . Celui qui revient sur scène dans un one-man show intitulé Allez mieux a terminé cette anecdote avec une touche d’humour : «Je me suis dit : ‘un jour, j’achèterai cette boulangerie’. Eh bien… je ne l’ai pas fait« .