The Substance est un phénomène de médias sociaux. Le film d’horreur choc permet aux internautes de « décrypter » des célébrités : Demi Moore, Lindsay Lohan, Jennifer Aniston… Pas forcément pour le mieux.
The Substance « dans la vraie vie » : les célébrités scrutées à travers une curieuse tendance
« Elle a pris les affaires ! »
Cette phrase peut paraître absurde ou quelque peu dérangeante si vous n’avez pas « LA réf ». Elle revient inlassablement sur les réseaux sociaux depuis plusieurs semaines : c’est ainsi que s’expriment les internautes – notamment outre-Atlantique – pour décrire des célébrités étrangement… « rajeunies ».
Jennifer Aniston, Christina Aguilera, Jennifer Lawrence, Lindsay Lohan… À la lecture des abondants commentaires inondant Insta et TikTok, toutes ces stars ont pris la fameuse « substance ».
Savoir? Ce fluide vert au cœur du film éponyme de la Frenchie Coralie Fargeat : dans Le fondchoc d’horreur sacré à Cannes, Demi Moore s’approprie ce filtre afin de retrouver la jeunesse éternelle, sous la forme de son alter ego (littéralement) Margaret Qualley. Nous avons décrypté pour vous la scène de nu emblématique du film.
En quête de jeunesse éternelle ? D’après la Toile, de nombreuses actrices font de même, ce qui provoque des réactions ironiques de la part des fans… Décryptage d’une tendance, et de ses déviations qui sont loin d’être enthousiasmantes.
Lindsay Lohan, Jennifer Lawrence… Derrière le clin d’oeil à The Substance, un gros phénomène sexiste ?
Qu’ont en commun Jennifer Aniston, Christina Aguilera, Jennifer Lawrence et Lindsay Lohan ? Ayant pris « le fond », si l’on en croit les commentaires ponctuant leurs dernières photos sur les tapis rouges, lors de galas, lors de leurs apparitions publiques.
A tel point que la toile anglophone s’affole : «Les blagues sur « The Substance » envahissent les réseaux sociaux. La satire avec Demi Moore a généré la plus grande substance de toutes : les mèmes ! Avec le gag d’une personnalité qui aurait « pris le fond » comme élément principal», se réjouit Daily Dot. Les mèmes sont ces visuels à visée comique et à potentiel viral qui utilisent un « slogan » à toutes les sauces.
À tel point que « The Substance Meme » est devenu une tendance sur TikTok, générant de nombreuses vidéos et des millions de vues.
Ce qui se cache derrière ces mots clés, c’est évidemment : ces célébrités ont eu recours à une solution miracle pour retrouver une jeunesse insoupçonnée, autrement dit… la chirurgie esthétique. Et tout ce qui s’y rapporte. Les internautes sont obsédés par les visages des stars et le font clairement comprendre. Les actrices françaises ne font pas exception, on vous en parle dans ce post d’ambiance.
Enfin des stars… Des stars féminines. La grande majorité.
Cela signifie-t-il que cette tendance est absolument sexiste ? C’est peut-être le début d’un indice pour vous.
Sous la plaisanterie, le «botox shaming» et autres body shaming visant les femmes «has been» à Hollywood
Ouf, pourtant, protestent certains observateurs, le running gag « pris la substance » touche aussi ces messieurs.
On pouvait ainsi lire que Gene Wilder, acteur britannique emblématique des années soixante-dix (il incarnait Willy Wonka dans la version la plus psychédélique de Charlie et la Chocolaterie) aurait pris « la substance » afin de devenir Jeremy Allen White, le symbole sexuel absolu. de la série L’Ours. Allen White qui, d’ailleurs, n’échappe pas forcément au sexisme : un phénomène qui, contrairement à ce qu’on pourrait croire, peut concerner les hommes, vous le raconte-t-on dans ce décryptage.
Et les fans ont noté à l’unisson cette troublante similitude physique entre Matt Damon et un brillant acteur couronné à Cannes, Jesse Plemons – la star de Breaking Bad, Kinds of Kindness et The Power of the Dog. À l’unisson, cette blague fait référence aux « fils de » qui ressemblent exactement à leur célèbre père. Il se murmure que le fils de Brad Pitt, âgé de 16 ans, serait le portrait craché de son père : on vous en parle dans ce gros plan détaillé.
Cependant, vous remarquerez vite que les hommes sont moins pris par le collier.
Histoire de, on rappelle que le film de Coralie Fargeat se permet pendant deux heures de dénoncer les pressions et les jugements qui pèsent sur les femmes, et plus encore sur celles qui luttent contre le jeunesse en recourant à la chirurgie…
Expérience de la condition féminine que Demi Moore connaît comme sa poche. Ça sent l’expérience. Demi Moore qui rappelle volontiers à quel point les pressions exercées sur son physique « sexy » la faisaient souffrir : elle en témoigne très librement dans ce discours.
De là à dire que ceux qui déploient la boutade ont quelque peu raté tout ce discours… Il n’y a qu’un pas.
La boucle est bouclée lorsque l’énoncé revient à une étoile qui est la matrice de tout ce phénomène. Vous l’avez deviné : Demi Moore.
Dans sa dernière vidéo que l’on décrypte pour vous ici, l'”expert” Johnny Beteridge, pro des changements physiques des stars, détaille en effet avec force détails les différentes pratiques chirurgicales auxquelles Demi Moore a été soumise. Lifting cervico-facial, blépharoplastie corrigeant les poches sous les yeux, paupières tombantes… De 2019 à aujourd’hui, Demi Moore est devenue « méconnaissable » ou « rafraîchie », selon le spécialiste. “Elle n’a jamais été aussi jeune !», s’exclament certains.
Et les internautes, qui à l’unisson commentent : «Je veux le numéro de ce chirurgien, ou plutôt son argent”, “elle a pris la substance”, “ça me fatigue : les humains vieillissent, il faut juste l’accepter”, “oui, elle a l’air parfaite, c’est juste dommage qu’elle ne le fasse pas”. Elle ne se ressemble pas du tout.« . Aucun commentaire.