Pour une deuxième année consécutive, Lou-Pascal Tremblay endosse le rôle d’ambassadeur de la campagne Noeudvember sous le thème « Osons le porter, osons en parler ! ». Cette année, il le fait aux côtés de son épouse, Marina Bastarache, et de 38 autres personnalités. Ce 11e Cette édition de la campagne, qui soutient l’organisme Procure dans la lutte contre le cancer de la prostate, lui tient particulièrement à cœur. Il nous parle de son engagement, de sa vie amoureuse, de son rôle dans STATUT et ses projets.
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Pourquoi avez-vous accepté d’être une seconde fois ambassadeur de la campagne de Noël Novembre ?
C’est une cause importante et j’adore l’idée de vendre des noeuds papillon créés par Philippe Dubuc pour une cause comme celle-là. En plus d’être super jolis et faciles à offrir en cadeau, ces nœuds sont un excellent moyen de faire passer le message. L’année dernière, nous avons battu un record, avec plus d’un million de dollars amassés, un montant qui peut vraiment faire la différence.
Il est important d’encourager les hommes à se faire soigner, n’est-ce pas ?
Oui, le cancer de la prostate est facilement traitable s’il est détecté tôt. C’est pourquoi il est crucial d’encourager les hommes à se faire dépister. Chaque jour, 18 Québécois reçoivent un diagnostic de ce cancer, mais on hésite souvent à en parler, comme s’il ne correspondait pas à l’image de la masculinité.
Cette année, votre compagne, Marina Bastarache, a souhaité vous rejoindre en tant qu’ambassadrice.
Nous avions envisagé de le faire ensemble l’année dernière, mais nos horaires ne correspondaient pas. Cette année, elle avait très envie de participer, notamment pour les hommes de sa vie : son père, son frère et son beau-frère. C’est vraiment par souci de protéger ceux qu’elle aime !
Le 5 octobre dernier, vous avez fêté vos cinq ans de relation. Comment avez-vous célébré cet anniversaire ?
Imaginez que nous n’avions pas le temps ! Avec nos horaires actuels, c’est compliqué ! Je me couche quand elle arrive à la maison et je me lève quand elle dort encore. Nous vivons vraiment dans deux fuseaux horaires ! Elle se développe avec sa marque, Nana la marqueà l’international. Pour ma part, je suis complètement séduit STATUT.
Arrivez-vous à trouver du temps pour vous réunir ?
Nous prenons rendez-vous. Nous sommes conscients que nous devons investir dans notre relation et que cette période ne durera pas éternellement. Nous sommes deux passionnés pleins d’ambition. Nous venons de réserver des vacances au Club Med en Guadeloupe. Nous ne sommes jamais allés dans un forfait tout compris auparavant. D’habitude, on préfère explorer par nos propres moyens, en choisissant des destinations atypiques avec des itinéraires un peu fous. Mais cette fois, on ressent vraiment le besoin de se reposer.
Racontez-nous votre rencontre…
Pendant cinq ans, nous nous sommes retrouvés sur le tapis rouge de KARV l’anti.gala. Nous étions chacun un couple. Et puis un jour, nous nous sommes retrouvés célibataires. Un photographe nous a dit : « Hé ! Alors prenez une photo ensemble ! Nous avons ensuite regardé cette photo et nous nous sommes dit : « Wow, nous sommes mignons ! » Cela a commencé comme une blague et le lendemain, c’était notre premier date. Depuis, nous ne nous quittons plus !
Vous formez un duo solide, malgré les défis. Vous avez même fait des rénovations, ce qui est souvent compliqué pour un couple. Comment avez-vous vécu tout cela ?
Nous avons commencé à sortir ensemble environ six mois avant la pandémie. Nous avons passé les trois premières années de notre relation confinés, vivant et travaillant côte à côte. Nous avons visité plus de 10 pays tout en nous occupant de nos carrières. Ensuite, nous avons rénové un chalet, acheté un terrain, puis construit une maison de A à Z dans les Laurentides. Deux semaines après la fin des travaux, j’ai obtenu mon rôle dans STATUT. Nous avons donc vendu la maison et en avons rénové une autre à Montréal. Trois projets de construction en tout. Ajoutez à cela la maladie de ma mère… Nous avons vécu beaucoup de choses en cinq ans.
Comment va ta mère ?
Il y a des jours où elle va mieux que d’autres, mais grâce à l’immunothérapie, son cancer de stade 4 est latent. Malheureusement, après vingt traitements de radiothérapie, un nerf a été endommagé et elle se trouve désormais en fauteuil roulant. A 67 ans, elle ne peut plus se déplacer seule. Mon grand rêve est de pouvoir un jour courir à ses côtés.
La situation de votre mère vous a également fait prendre conscience du sujet des soignants. Vous êtes le porte-parole de l’Organisme québécois de soutien aux proches aidants en oncologie.
Ma mère lutte contre un cancer depuis quatre ans, ce qui me touche personnellement. En jouant un docteur dans la série STATUT Au cours des trois dernières années, j’ai pu constater de près à quel point la vie peut être fragile. Même si les dramas sont fictifs, ils s’inspirent de la réalité et m’ont fait réaliser à quel point nous avons de la chance d’être en bonne santé. Si je peux aider ceux qui n’ont pas autant de chance, je suis prêt à m’impliquer.
Alors vous êtes soignant ?
En toute honnêteté, avec mon emploi du temps chargé, je ne peux pas m’impliquer autant que je le souhaiterais. C’est vraiment le compagnon de ma mère, Yves, qui la soutient au quotidien. C’est aussi pour lui que je m’implique auprès des soignants, car sans lui, je ne sais pas comment on aurait pu traverser tout ça !
Pouvez-vous nous parler de votre personnage dans STATUT?
C’est un début difficile pour Jacob. Il est confronté à ses erreurs, notamment ce qu’il a fait au compagnon d’Emmanuelle et son aveu de culpabilité. Petit à petit, on voit qu’Emmanuelle préfère une version de Jacob qui sauve des vies plutôt que derrière les barreaux. C’est un véritable dilemme moral. De plus, même si Sophia l’a trompé, pour une fois, Jacob a réagi avec maturité au lieu de sombrer dans l’arrogance et la vengeance.
Avez-vous des projets ?
J’ai accepté un nouveau projet pour l’été prochain, une série intitulée Groupe de soutien. C’est une comédie dans laquelle je joue aux côtés de Fabiola N. Aladin. Chantal Fontaine fait également partie du casting. Ce fut un coup de foudre entre Fabiola et moi. La série est vraiment amusante ! Cela me fera du bien de changer d’univers après le drame constant de ÉTAT.
Alors tu ne t’arrêtes jamais ?
Je me dis toujours que si Pier-Luc Funk peut le faire, alors je peux le faire aussi ! (rires) Pier-Luc est mon grand ami. Nous nous sommes rencontrés le Tactique pendant que j’inventais les chiffres. Ensuite, nous avons tourné ensemble à Aurélie Laflamme et 14 milliards de choses à savoir. Dès que nous avons pu voyager sans nos parents, nous sommes allés à Cuba. Mon grand ami me fascine par sa capacité à tout faire. Cela m’étonne et m’inspire ! C’est ça aussi l’amitié !