“Ça aurait été la panique”

“Ça aurait été la panique”
“Ça aurait été la panique”

C’est dans un hôtel du neuvième arrondissement de Paris que nous rencontrons Lucile Lecellier. Elue Miss Normandie 2024 en juin dernier, la jeune femme de 27 ans doit participer à la séance photo des portraits officiels de l’aventure Miss 2025. A cette occasion, elle rencontre tous les autres candidats et consacre quelques minutes de son emploi du temps désormais très chargé à Multi-Loisirspartenaire officiel de l’élection, pour une interview. Diplômé d’une formation d’éducation spécialisée, le prétendant à la couronne qui mesure 1,74 m s’est déjà présenté une fois pour le titre régional. Elle raconte.

Je me suis dit que c’était un signe» : Pourquoi Lucile Lecellier (Miss Normandie 2024) peut grâce à la fin des critères d’âge au concours Miss France

Multi-Loisirs : Vous avez déjà participé à Miss Normandie en 2021 où vous avez terminé première dauphine. Que retenez-vous de cette expérience ?
Lucile Lecellier :
Il y a trois ans, je n’étais pas du tout dans la même dynamique. Je n’avais pas confiance en moi, je ne connaissais rien au monde des miss. J’y suis vraiment allée pour découvrir ce monde qui m’attirait mais que je ne connaissais pas. J’ai appris que je pouvais faire de belles choses, même avec peu de confiance en moi. Je suis arrivé premier finaliste et mes parents étaient très heureux. C’est le meilleur endroit que j’aurais pu avoir. Cela m’a permis de prendre confiance en moi.

Pourquoi as-tu retenté ta chance ?
En 2021, il y avait encore les critères d’âge et j’avais 24 ans donc je m’étais habitué à l’idée que ça allait être ma première expérience et la dernière. Et d’ailleurs, l’année suivante, ils ont supprimé les critères. Je me suis dit que c’était un signe ! Je me suis dit que j’allais finir mes études. Cette année, mes sœurs m’ont dit que c’était le moment, que j’allais obtenir mon diplôme et ensuite me lancer dans la vie active donc ce serait moins facile après. Je me suis lancé et je suis partant !

C’est grâce à la suppression des critères d’âge que vous pouvez participer…
Je trouve ça fou. Je me suis dit que je vivrais toute ma vie avec des regrets si je ne le faisais pas. Même si je n’avais pas été élu, j’aurais au moins tout donné jusqu’au bout. Quand je vois le résultat, je suis très content.

Quelle est la principale différence entre vos deux participations ?
Je voulais cette première place cette année. En 2021, je n’avais pas prévu d’aller à Miss France. Je pense que si mon prénom avait été prononcé à la fin, j’aurais été tellement surprise que j’aurais paniqué. Je ne m’étais pas du tout préparé mentalement.. Là, j’avais en tête le fait que je voulais être élu, tout comme il y avait une possibilité que ce ne soit pas moi. Je ne pourrais le faire que si j’étais prêt à ne pas être élu et à faire face à cette déception, et si j’étais prêt à tout donner si j’étais élu. J’étais préparé aux deux possibilités.

J’ai frappé la réalité en face» : Lucile Lecellier (Miss Normandie 2024) parle de son métier d’éducatrice spécialisée

Vous avez obtenu votre diplôme d’éducation spécialisée en juillet dernier. Pourquoi avoir choisi cette voie ?
J’ai toujours voulu travailler dans le secteur social. Je faisais des petits boulots ici et là, par exemple comme caissière, il m’était impossible de vendre aux gens ce qu’il y avait de plus cher. J’ai toujours été très empathique alors les gens me tapaient dans le dos ! J’ai fait un STAPS parce que je ne savais pas ce que j’allais faire de ma vie et que j’adorais le sport. J’ai effectué un stage dans un institut médico-éducatif auprès d’enfants handicapés et j’ai adoré ce que j’ai fait. Je voulais être avec eux tous les jours, pas seulement pendant les séances de sport. Je me suis laissé un an pour acquérir une expérience professionnelle, j’ai travaillé dans un foyer avec des enfants placés. Je me suis dit que je voulais devenir éducatrice spécialisée, j’avais le sentiment de servir un but. J’aime la transmission et c’est une vraie vocation.

Vous défendez la lutte contre les violences domestiques et intrafamiliales. Vous travaillez avec des enfants placés, est-ce donc une réalité que vous constatez au quotidien ?
Totalement. J’ai travaillé dans des foyers pendant plusieurs années et parfois je ne connaissais pas leur histoire. Je savais juste qu’ils avaient été placés parce qu’il y avait un danger à la maison. J’ai également travaillé dans des refuges qui accueillent des femmes victimes de violences conjugales. J’ai été durement frappé par la réalité de la vie de certaines personnes. Je me sens légitime d’en parler à travers les parcours que ces femmes ont pu partager avec moi.

As-tu des frères et sœurs ? Etes-vous soutenu par votre famille ?
Ma famille est partante. J’ai trois sœurs et deux frères, ils sont tous partants. Ils étaient tous là pour mon élection Miss Normandie. Ma grande sœur Clarisse adore les concours de miss, c’est elle qui a initié mon inscription. Elle le vit par procuration et elle est véritablement ma coach. C’est un peu ma référence. Ils vivent l’expérience avec moi. Au-delà de Miss France, je suis toujours Miss Normandie et c’est une véritable fierté pour ma famille, notamment mes grands-parents.

je me protège» : Lucile Lecellier (Miss Normandie 2024) évoque les commentaires négatifs qu’elle peut recevoir lors de Miss France 2025

Quelle étape de la préparation et de l’élection craignez-vous le plus ?
Les portraits officiels sont très déterminants, j’ai envie de bien faire les choses et d’être fier de cette photo. Je sais que tout le monde va le voir partout. Ce n’est pas une pression mais je veux être fier de le montrer. Avec la médiatisation, je sais que les gens ne sont pas toujours très tendres donc je m’y suis préparé mentalement.

Comment s’y préparer ?
Je m’habitue à l’idée qu’il y aura des critiques. J’ai vu passer beaucoup de choses. Dans l’ensemble, c’est très bienveillant mais il y a quelques commentaires négatifs et on les voit encore. Si je les cherche, je les trouve donc ça ne sert à rien de les chercher. Je m’en protège aussi. Mes proches me disent que je mérite mon titre, personne n’est jamais venu me voir en personne pour me dire le contraire. L’opinion des gens derrière les écrans est donc très simple.

Globalement, êtes-vous confiant quant aux prochaines étapes et aux élections de décembre ?
Je pense que je suis confiant, oui. Je redoutais vraiment ce premier jour, je me demandais comment ça allait se passer avec les filles mais je vois qu’on est tous pareils, qu’on redoutait aussi ce moment et qu’on s’entend vraiment bien. Cela m’aide à me sentir en confiance. On verra ce qui se passe, je pense que je dois avoir confiance en moi car sinon, comment convaincre les gens de voter pour moi ?

Avez-vous eu l’occasion de parler à d’autres miss avant le shooting officiel du portrait ?
J’en ai rencontré certaines au concours de Miss Nord-Pas-de-Calais. On n’a pas eu le temps de faire connaissance car les gens étaient trop contents de prendre des photos avec nous, de voir des miss régionales. Là, on prend le temps de le faire.

Si vous êtes élue Miss France le 14 décembre, pour qui aurez-vous votre première pensée ?
Mes parents et ma famille en général. Un titre bouleverse toute une vie, je viens d’une famille très modeste de la campagne, on n’est pas du tout dans le monde des paillettes, et rien que ça, ce serait incroyable.

 
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