On la voit différemment depuis le documentaire poignant que Netflix lui a consacré, retour sur des décennies de sexisme grossier. Et on aime d’autant plus l’entendre s’exprimer. Dans les pages du magazine ELLE, Pamela Anderson, la sauveuse en mer emblématique de la série Baywatch, s’est révélée tout naturellement.
Et sans détour, elle a fait voler l’âgisme avec une déclaration en forme d’émancipation ! Nous connaissions déjà l’engagement de longue date de « Pam » pour la cause animale. Il faudra désormais compter sur ses discours féministes. Dans ELLE, c’est l’âgisme qu’elle détruit. “Je veux être en phase avec moi-même, je veux avoir l’air de mon âge», dit-elle avec fierté. Comme un pied de nez au jeunisme ambiant…
Mais c’est surtout la continuité d’un combat qu’elle mène.
Ce n’est pas la première fois que Pamela Anderson déploie un discours lifestyle décomplexé et émancipateur.
Car comme l’écrit ELLE dans le prologue, «l’ancienne star des plages de Malibu s’est dépouillée de ses artifices pour paraître naturelle et épanouie au monde, une métamorphose spectaculaire qui lui a valu l’admiration inattendue des féministes et du cinéma« Se dévoiler sans filtre ? La neige.”son plus grand mantra« .
C’est la première fois que Pamela Anderson fait la couverture de ELLE Frenchie et pour cela, elle fait la part belle à un discours réagissant aux discriminations et à l’exclusion s’adressant à tous ceux qui, une fois passé un certain cap (la quarantaine en général) se retrouvent encore plus sujet à la stigmatisation et au mépris.
L’année dernière, l’actrice de 55 ans avait posté une série de photos sur son compte Instagram dévoilant ses taches de rousseur sans aucun maquillage, en commentant : «Je préfère montrer mes taches de rousseur. C’est amusant de vieillir. C’est un soulagement. Et à un certain âge, on paraît plus jeune et plus frais sans maquillage. C’est moi – je suis heureux de qui je suis maintenant. C’est un nouveau monde et je suis très reconnaissant.
Depuis, « Pammie » ne cesse de livrer une ode au « sans maquillage », sur ses réseaux sociaux personnels, mais aussi ses défilés de mode. Un acte intime et politique, à sa manière.
