A quelques jours du procès de Pierre Palmade, une décision de justice concernant l’acteur continue de faire parler d’elle.
Nous savions que l’acteur avait été torturé et luttait contre la dépression et les addictions. Mais le 10 février 2023, Pierre Palmade a provoqué un terrible accident de la route qui a choqué la France entière. L’humoriste était sous l’emprise de drogues après 3 jours de fête. Sur la D372 entre Perthes et Villiers-en-Bière, non loin de sa maison de Cély-en-Bière en Seine-et-Marne, il a percuté le véhicule d’une famille : un homme de 38 ans et ses enfants de 6 ans. -vieux fils. ans, mais aussi sa belle-soeur de 27 ans, enceinte de 6 mois.
Gravement blessée, cette dernière a dû subir une césarienne mais son bébé n’a malheureusement pas survécu à la collision. Et c’est la mort de cet enfant qui est au coeur de la polémique, à l’approche du procès de Pierre Palmade, mercredi 20 novembre 2024. L’une des victimes avait déjà témoigné, expliquant qu’elles ne souhaitaient qu’une chose : qu’il paie pour ce qu’il avait fait.
Procès de Pierre Palmade : une décision qui ne passe pas
Car la crainte des victimes est que Pierre Palmade échappe à la justice grâce à sa célébrité ou à une justice trop clémente. Le 27 mai 2024, le parquet de Melun annonce que l’acteur est renvoyé devant le tribunal correctionnel. verser “blessures involontaires causées par un conducteur qui a délibérément violé une obligation particulière de diligence et de sécurité»
Bien qu’il risque 200 000 euros d’amende et jusqu’à 14 ans de prison, l’avocat des victimes regrette qu’il ne soit pas jugé pour « homicide involontaire ». Me Mourad Battikh s’est exprimé sur RTL ce dimanche 17 novembre 2024, et cette décision de justice ne passe toujours pas. Il a d’abord donné des nouvelles de ses clients, qui « se portent mieux physiquement » et “se remettent lentement mais sûrement de leurs blessures et du choc qu’ils ont subi». C’est l’aspect psychologique qui semble plus compliqué.
Le bébé mort n’est pas suffisamment pris en considération selon l’avocat des victimes
L’avocat Mourad Battikh explique que la difficulté pour les victimes est principalement psychologique : «C’est bien plus compliqué de se reconstruire à ce niveau après ce drame». Pour la femme qui était enceinte au moment des faits, la perte de son enfant »qui allait naître» le touche toujours autant. Le plus dur pour elle serait le manque de considération pour son bébé : « rien » pour l’État.
La qualification pour blessure involontaire et non pour homicide est «scandaleux» selon le magistrat : «Légalement, pour qu’il y ait un homicide, il faut qu’il y ait un être vivant qui soit mort. Et là, nous avions un fœtus qui allait naître, vivant et viable et qui n’a pas pu le faire à cause de l’accident. Il existe un lien de causalité direct entre le décès de cet enfant et l’accident. Et légalement, nous n’en tirons aucune conséquence». De plus, les drogues consommées constituent une circonstance aggravante selon lui : «Il y a un élément intentionnel. Lorsqu’on prend un cocktail de drogues pendant plusieurs jours, on décide de se mettre dans cet état et de consommer de manière excessive. Finalement, nous décidons de prendre le véhicule et de mettre en danger la vie des autres..»
Rédactrice chez Aufeminin depuis 2022, Charlotte est passionnée de cinéma, français et international, et cartomancienne. Curieuse de tout, elle parle autant de personnalités que…