Chico, au-delà de Djobi Djoba

Chico, au-delà de Djobi Djoba
Chico, au-delà de Djobi Djoba

PORTRAIT – Ce guitariste, fils d’immigrés arabes, qui joue depuis des années en catalan avec des gitans, est l’un des fondateurs des Gipsy Kings. Il vient de publier ses mémoires.

C’était une de ces paisibles soirées d’été où le soleil ne se couche jamais sur la Norvège. Cachés à Lillehammer, au-dessus d’Oslo, les tueurs du Mossad sont prêts. Ahmed Bouchikhi, 30 ans, revient du cinéma avec Toril, sa femme enceinte. Treize balles l’ont abattu. C’était il y a cinquante et un ans. Avec l’Opération Colère de Dieu, Golda Meir ordonna la liquidation du groupe Septembre Noir, responsable de la prise d’otages d’athlètes israéliens aux Jeux olympiques de Munich en 1972.

Hélas, le commando du Mossad a confondu Ali Hassan Salameh, chef des terroristes, avec le grand frère de Chico, basé en Norvège. « Ma famille s’est retrouvée dans une histoire qui les dépassait complètement », dit Chico, de son vrai nom Jahloul Bouchikhi. Une tragédie qui reste « une blessure béante ». Son succès avec Emploi Emploi n’est pas aussi léger qu’il y paraît.

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous en reste 85% à découvrir.

Vendredi noir

-70% sur l’abonnement numérique

Déjà abonné ? Se connecter

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Le secret de beauté de Philippine Leroy-Beaulieu pour une peau éclatante
NEXT “J’ai longtemps pensé que je n’aurais pas d’enfants”