Brigitte Bardotl’une des plus grandes légendes du cinéma français, a soufflé ses 90 bougies en septembre dernier. Même si l’actrice n’est pas vraiment du genre à faire une grande fête, elle a pris le temps d’évoquer son âge et sa santé avec Le Parisien. Et bonne nouvelle, même si le temps fait son travail, la star reste en forme, malgré les petits désavantages liés à son âge. “Maintenant je ne marche plus du tout», a-t-elle admis, avant de plaisanter : «Je me déplace avec mes cannes anglaises. Danser, c’est une torture.» Sa dernière sortie publique remonte à 2018, lorsque le président Emmanuel Macron l’a reçue à l’Élysée après son élection. À l’époque, elle utilisait déjà des béquilles pour se déplacer, mais son esprit reste aussi vif qu’à son époque. Et Dieu… créa la femme et le mépris.
Brigitte Bardot : une vie discrète, mais toujours pleine d’engagement
Brigitte Bardot, qui profite de sa retraite loin des paparazzi dans sa maison de Saint-Tropez, se réjouit de cette tranquillité après une vie bien remplie sous les projecteurs. “Toute ma vie, j’ai été manipulé, trompé, photographié comme personne d’autre au monde ne pourrait l’être. Maintenant ce que je veux c’est le calme ; la sérénité, la douceur de vivre et en plus tout ça», confie-t-elle. Mais loin de se reposer sur ses lauriers, il continue de mener son combat fondamental en faveur des animauxnotamment contre le commerce de la viande de cheval.
Le jour de son 90e anniversaire, elle n’attendait pas de cadeaux, mais plaidait pour des victoires essentielles. “Je ne demande pas de cadeau pour mes 90 ans, mais je voudrais qu’on ne piétine pas les très rares avancées obtenues au cours de ces décennies de combats.» Elle est également indignée par la récente arrestation de Paul Watson, le défenseur des baleineset demande sa libération. “La France devrait me l’accorder pour mes 90 ans, je le mérite», dit-elle, avant de parler de ses pertes personnelles : «Je suis en grand deuil. J’ai perdu mon chien, mon chat, Alain, et mon ami Paul Watson est en prison. Je ne peux pas vous dire que j’ai envie de rire.» Malgré tout, la star reste déterminée à utiliser sa célébrité pour défendre ses causes, allant même jusqu’à saisir la Cour internationale de Justice pour sauver son ami.
Une vie amoureuse bien remplie
Brigitte Bardot, femme de caractère qui n’a jamais hésité à se confier à ses amours, ses mariages et divorcesn’a jamais caché qu’elle avait toujours été entourée. “Je n’ai jamais vécu seule, mais toujours avec un mari, un amant ou un amoureux», dit-elle sans détour à Franz-Olivier Giesbert au Point. Lorsqu’elle parle du féminisme et de l’évolution des droits des femmes, elle avoue une certaine inquiétude : «J’ai peur qu’en voulant se libérer, les femmes finissent par devenir malheureuses». Une vision un peu moins rose que ce qu’on pourrait attendre d’une icône de l’émancipation.
Pour elle, une femme célibataire, jonglant entre travail, courses et éducation des enfants, c’est un peu l’enfer : «Être une femme célibataire qui, tout en travaillant, élève ses enfants et fait des courses, n’est pas une vie. C’est de l’esclavage.” Plus l’icône des années soixante ne vous laissez pas enfermer dans des rôles imposés. Elle a choisi de se battre pour sa liberté, même si cela lui a coûté cher : «Ma liberté m’a parfois coûté cher. J’ai été pourchassé, insulté, traîné dans la boue à cause de ma façon de vivre.» Et même si certaines femmes la jugeaient durement, la star assume pleinement sa liberté de vivre comme elle l’entend : “Souvent, je rencontrais des femmes dans la rue qui me traitaient de pute.»
Brigitte Bardot : “Je n’ai jamais été violée”
Brigitte Bardot, toujours aussi franche et sans filtre, se souvient de l’ambiance détendue et parfois débridée des tournages : «Pendant le tournage, J’ai adoré avoir leurs mains sur mes fesses quand je suis décédé. C’était la spécialité des machinistes, des gens très sympas, tous très amis.« Une époque où l’ambiance était à la fois libre et familiale, selon elle, où chacun savait où il en était, sans grande hypocrisie.
Et quand il s’agit de Mouvement #MeToola star ne parle pas la langue du bois. “Moi, je n’ai jamais été violée, jamais… Ou alors j’étais consentante», déclare-t-elle sans détour. Pour elle, si une actrice était prête à flirter avec les producteurs en échange de rôles, c’était son affaire : «Si les filles étaient d’accord, pourquoi pas ? J’ai connu des gens qui, pour obtenir un rôle, ne disaient pas non au producteur. C’était leur problème. Cela ne me concernait pas.« L’ancienne beauté fatale, fidèle à elle-même, résume tout cela clairement : »Sur les plateaux, l’ambiance était libre, familiale.“