Si certains rêvent de vivre la vie de château, Charlotte Casiraghi se réjouissait d’avoir vécu une expérience plus modeste durant son enfance. La nièce du prince Albert II de Monaco évoquait récemment sa « grande chance d’avoir été exposée à différents milieux sociaux » en faisant ses études « publiques » à Saint-Rémy-de-Provence, dans le sud de la France.
C’est ici que sa mère et ses frères ont trouvé refuge dans les années 1990, loin des paparazzi. Une période très difficile pour sa famille, puisque Stefano Casiraghi, le père de Charlotte, née en 1986, a été tué dans un accident de hors-bord à l’âge de 30 ans en 1990.
L’école de la République
La jeune femme de 37 ans a en effet bénéficié des avantages de l’école République française. Lycéenne près de Fontainebleau puis à Fénelon dans le 6e arrondissement de Paris, elle fait ses études universitaires à la Sorbonne Paris-4. Pour la Monégasque, sa scolarité a été une véritable expérience sociale positive.
“La mixité sociale est importante et elle m’a beaucoup appris”, a-t-elle déclaré hier au micro de Monaco Info, comme le relaye Gala. «Ça m’a surtout ouvert les yeux sur le monde et sur le fait que je n’avais pas forcément envie d’être assigné à un territoire (…) J’ai beaucoup de chance d’être éduqué dans cet esprit de liberté, où II était encouragé. »
Double face
Charlotte Casiraghi a déjà prouvé son attirance pour les artistes et les milieux s’éloignant du cadre de la vie princière à travers ses romances, notamment Gad Elmaleh et Dimitri Rassam. C’est peut-être ce qui a plu à la princesse, qui est aussi une grande amoureuse de la lecture, chez le romancier proche de la cause du prolétariat et de la mixité sociale, Nicolas Mathieu, aux côtés duquel elle a été vue, comme on a pu le voir dans Paris-Match qui leur prête une romance, dans les rues de Paris en mars dernier.
Avec ce profil touche-à-tout, Charlotte Casiraghi peut néanmoins apparaître comme une contradiction au regard de son entourage et de son affiliation à de grandes marques comme Chanel. La petite-fille de Grace Kelly a d’ailleurs joué sur les deux tableaux lors de sa dernière interview, rappelant malgré tout son amour « infini » pour son pays et son « lien indéfectible » avec l’histoire du Rocher.
