En signant un retour retentissant à la tête des Etats-Unis, Donald Trump s’apprête dans le même temps à faire entrer une galerie de personnages hauts en couleur à la Maison Blanche. Voici une petite partie de ce que devrait être le casting de la future administration républicaine.
Sénateur JD Vance
A 40 ans, JD Vance, qui a soutenu Donald Trump dans sa campagne, va rejoindre la Maison Blanche en tant que vice-président, le troisième plus jeune de l’histoire du pays. Cependant, son parcours s’est révélé semé d’embûches, l’atypique sénateur de l’Ohio s’étant retrouvé embourbé dans une série de polémiques avec la résurgence de vieilles vidéos.
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Dans l’un d’eux, l’auteur à succès accusait les démocrates au pouvoir d’être une bande de « dames aux chats malheureuses » sans conscience de « l’intérêt direct » du pays, puisqu’elles étaient dépourvues de progéniture. Dans d’autres séquences, on voit également JD Vance critiquer Donald Trump, à qui il jure désormais une fidélité absolue.
Le milliardaire Elon Musk
Le patron de SpaceX et de Tesla a joué un rôle absolument sans précédent dans la campagne de Trump, dépensant de sa poche plus de 110 millions de dollars pour le faire élire. Il organise également une série de rassemblements électoraux pour soutenir la candidature républicaine dans l’État très contesté de Pennsylvanie.
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Pour le récompenser, Donald Trump a déclaré qu’il comptait confier à Elon Musk la réalisation d’un « audit complet » de l’administration américaine pour la réformer en profondeur. Et l’homme le plus riche de la planète a accepté la mission (dont on ne sait finalement pas grand chose).
Le neveu de JFK, RFK Jr.
Neveu du président assassiné JFK, Robert Kennedy Jr. est un sceptique face aux vaccins et un partisan de la propagation des théories du complot. Il a un temps lancé la course à la Maison Blanche avant de se retirer au profit de… Donald Trump.
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Echange de bonnes pratiques, ce même Trump s’est engagé à confier un « rôle important » dans le domaine de la santé à RFK Jr. allant même jusqu’à assurer que son ex-rival « redonnerait la santé à l’Amérique ».
Autres noms à confirmer
Le nom de Richard Grenell, ancien ambassadeur américain en Allemagne et farouche défenseur de Trump, circule avec insistance pour le poste de conseiller à la sécurité nationale ou de chef de la diplomatie.
L’artisane de son retour, la stratège politique Susie Wiles, pourrait occuper le prestigieux poste de chef de cabinet. Le gouverneur du Dakota du Nord, Doug Burgum, est pressenti pour le poste de ministre de l’Énergie et le sénateur Tom Cotton pour la Défense.
Notre dossier sur l’élection présidentielle américaine
Donald Trump n’a pas évoqué quel rôle sa famille, omniprésente lors de son premier mandat, jouerait dans sa future administration. Et notamment sa fille Ivanka, qui l’a conseillé lorsqu’il était à la Maison Blanche, mais qui s’est totalement tenue à l’écart de sa campagne contre Kamala Harris, tout comme son mari Jared Kushner. Sa belle-fille, Lara Trump, copréside le Parti républicain.
