C’est un communiqué qui a fait l’effet d’une onde de choc. Hier soir sur X, avant la suspension de son compte, Florence Fekom, avocate au barreau de Paris, a publié un texte mettant en cause le rappeur ultra-populaire Nekfeu. ” Je suis l’avocat de l’épouse de M. Samaras, rappeur connu sous le nom de NEKFEU. Ils ont eu un enfant. Elle l’a quitté et est actuellement impliquée dans de nombreuses procédures contre son mari. » écrit-elle, avant de dévoiler les faits qui sont reprochés à l’interprète de « On verra » : « Mon client a signalé aux services de police des actes de violences psychologiques, sexuelles et physiques commises au cours de leur relation, depuis près de 4 ans. « . Ce n’est pas tout, l’ex-femme de Nekfeu l’accuse aussi » de viols (…) à plusieurs reprises ».
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« Elle vit un véritable enfer »
« Elle déclare qu’elle l’a quitté alors qu’elle était enceinte pour se protéger et protéger leur enfant à naître. Elle s’est retrouvée alitée à son cinquième mois de grossesse “, poursuit l’avocate, assurant que son client vit depuis des années ” dans le silence et la peur » et qu’elle « n’a pas pas d’autre choix que de partager cette affaire publiquement « . Pourquoi brise-t-elle le silence aujourd’hui ? L’ex-épouse du rappeur dénonce » traitement judiciaire différencié dont elle souffre depuis plusieurs mois ». « Aujourd’hui encore, elle vit dans un véritable enfer. » souligne le communiqué, Maître Florence Fekom ajoutant que son client « souffre d’un stress post-traumatique grave », comme le prouve « certificats de spécialisation » suite au « violences infligées par M. Samaris ».
L’avocat ajoute que l’ex-compagne de Nekfeu a communiqué tous les éléments en sa possession à la police en juin 2024, mais qu’elle est toujours « en attendant une convocation devant un commissariat « . Des révélations qui ont choqué les internautes et les fans de l’artiste de 34 ans, dont le dernier album « LesStars Vagabondes » s’est vendu à plus d’un million d’exemplaires. Apportant son soutien aux femmes dans cette liberté d’expression post-MeToo, le membre du S-Crew a notamment tenu un discours fort sur l’importance des réseaux sociaux dans l’émission « Quotidien » en 2017 déniché par les internautes.
« C’est ça qui fait vraiment flipper ce genre de prédateur, c’est dommage. Dans leur métier, dans leur entreprise. C’est là qu’il faut frapper car les plaintes, les rampes… Même les femmes battues n’ont parfois aucune réponse. Et il faut avoir de l’argent pour poursuivre. Et parfois, on a honte, une femme n’a pas forcément envie d’aller au tribunal, de confronter la personne » confiait Nekfeu en pleine affaire Harvey Weinstein, aux côtés de Catherine Deneuve qui comparait le mouvement #MeToo à la dénonciation. ” Souvent, il n’y a pas de fumée sans feu » a répondu le rappeur, désormais accusé. Nekfeu n’a pas commenté ces accusations pour le moment.