Le cinéaste de 65 ans, prêt à aider les plus démunis, déplore un « écart de richesse qui n’a cessé de se creuser depuis le début des années 2000 ». Pour lui, « presque tous les maux de notre société viennent de ce déséquilibre ».
Dans un texte publié dimanche 3 novembre par La Tribune , Luc Besson se dit favorable à payer plus d’impôts et critique les plus riches qui s’opposent à cette demande. Cette déclaration intervient après l’annonce par le gouvernement d’un « contribution temporaire et exceptionnelle » pour les ménages les plus riches, afin de « Faire face à la crise des finances publiques « . Cette taxe sur les plus hauts revenus concernerait « 65 000 foyers fiscaux soit 0,3% des contribuables qui paient aujourd’hui l’impôt sur le revenu »indique le gouvernement.
« Le Premier ministre a proposé de surtaxer temporairement les riches, c’est-à-dire les foyers fiscaux des Français, gagnant plus de 500 000 euros par an. Je fais partie de cette catégorie et je suis entièrement favorable à cette mesure. Je trouve même indécent de m’y opposer. »dit le cinéaste de 65 ans. Il déplore également « un écart de richesse qui n’a cessé de se creuser depuis le début des années 2000 ». En France, « 9 millions de personnes vivent en dessous du seuil de pauvreté. Près de 4 millions de nos compatriotes sont sans logement décent »il décrit. Selon lui, « presque tous les maux de notre société viennent de ce déséquilibre ».
« Respect du devoir de l’État »
Celui qui a connu de nombreux problèmes financiers avec sa société de production EuropaCorp l’affirme à plusieurs reprises dans les colonnes de La Tribune « accepter de payer plus d’impôts, voire un peu plus s’il le faut ». Le directeur de Léon continue : « Honte à ces riches, le plus souvent héritiers, qui s’accrochent à leurs richesses comme une moule à un rocher. ». En contrepartie, Luc Besson espère des investissements de l’Etat. « J’attends de l’État français qu’il respecte son devoir, sa fonction et ses compatriotes, et qu’il prenne véritablement soin des plus démunis d’entre nous »il prévient. « Ces chiffres doivent baisser sans tarder ».
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