Olivier de Kersauson n’est pas naturellement un grand bavard. Mais il est même resté silencieux pendant une année entière ! Le navigateur de 80 ans a fait de rares confidences sur cette période.
Olivier de Kersauson n’est jamais la personne la plus sociable de la pièce. De nature plutôt sauvage et assez accidentée sur les bords, le navigateur préfère naviguer seul sur les océans plutôt que de se frotter à ses congénères à terre. Dans une interview accordée en 2019 à Paris-Matchcet amoureux de la mer, aujourd’hui âgé de 80 ans, a fait un étrange aveu.
Olivier de Kersauson: “Je n’ai pas ouvert la bouche pendant un an“
Olivier de Kersauson ne ressent pas l’envie de socialiser au quotidien, loin de là. “Je me fiche de l’image que je donne. Je suis imperméable au monde extérieur, fondamentalement misanthrope, et cela fait longtemps que je n’ai pas fermé les écoutilles.»il a lâché. Et sa taciturnité n’est pas nouvelle ! “A 10 ans, je n’ai pas ouvert la bouche pendant un an. Je n’ai jamais parlé aux gens en premier. Simplement, si quelqu’un me parle, je réponds“, a-t-il expliqué.
La fameuse année de ses 10 ans, en 1954, le navigateur et résident du Grosses têtes de RTL a vécu un drame dont il préfère ne pas parler. Mais à ce moment-là, dans son malheur, il vit une lueur d’espoir. Son père lui a offert une noix de coco qui l’a rempli de joie et a même mis en branle son avenir : «Je ne suis pas attaché aux objets. Je ne me soucie de rien d’autre, sauf de cette noix de coco. Dans mon enfance, il était très rare d’en trouver en Bretagne. Là-dedans, dès que mon père me l’a offert, j’ai vu tout un monde. Pirates, la mer, les aventures.“
Olivier de Kersauson : son abri sur terre… »J’aime vivre ici“
Lorsqu’il ne navigue pas sur les mers, l’octogénaire possède toujours un paradis sur terre. Il passe des jours heureux dans son hôtel particulier du Conquet, près de Brest, aux côtés de sa compagne Sandra, une charmante Polynésienne qu’il a épousée en 2014, près de 10 ans après le décès de sa première épouse, Caroline Piloquet-Verne. je
“J’aime vivre ici, sur mon tracteur, déplacer la terre. J’ai planté près de 5 000 arbres. La nuit, quand je ne dors pas, j’écoute les bruits. Les hululements des chats, le vent dans les branches, les bruissements des animaux, la mer, là-bas, qui me console de tout. J’ai organisé ma vie pour la voir», a détaillé celui qui a un fils de 44 ans, prénommé Arthur.