LLe sourire dans les yeux, une poignée de main franche, Hugo Becker affiche son « coolness » jusque dans sa tenue vestimentaire, un bon gros pull sur un jean, sans fioritures. En mode détente, l’acteur, réalisateur et scénariste de 37 ans à la carte de visite impressionnante s’est exprimé sans filtre auprès de « Sud Ouest ». Rencontre.
En Vendée pour « Vaincre et mort », à La Rochelle en septembre pour le Festival de la Fiction pour « That Night » et aujourd’hui à l’Île de Ré, vous êtes chez vous sur la côte atlantique…
En fait, je connais bien la Charente-Maritime car étant enfant, je venais en vacances à Royan et à Saint-Palais. Et parfois, en vacances sur l’Île de Ré où j’ai des amis qui viennent ici depuis leur enfance. Et il y a eu la série “Je te promets”, tournée en grande partie autour de La Rochelle, de Rochefort et dans une jolie maison de Fouras avec une vue éblouissante.
Vous êtes au théâtre, au cinéma et dans les séries TV. Une comédie musicale vous tenterait-elle ? Vous avez une voix, on vous l’a déjà dit ?
C’est vrai que je ne l’ai pas encore fait mais c’est drôle, on me l’a proposé plusieurs fois et j’ai toujours dit non (rires). J’imagine que quelqu’un a dû me dire quand j’étais plus jeune : « heureusement que tu ne seras pas chanteur » et cela a dû me marquer. Au conservatoire de Lille et dans les écoles de théâtre (Cour Florent et Académie royale d’art dramatique), des professeurs me demandaient si je chantais… par rapport à ma voix. J’ai refusé parce que c’était pour le spectacle et que cela me prendrait trop de temps. Par contre, quelque chose de « parlé et chanté » dans le film, j’aimerais, oui.
Dans une interview, vous avez dit que vous aimiez vraiment flâner, comme en ce moment intérieurement ou littéralement ?
Rêvez, laissez vos pensées vagabonder. Même quand je parle à quelqu’un, ça m’arrive (éclat de rire). Il est important de créer et d’apaiser l’esprit, sinon on est dans une course effrénée où on n’a plus vraiment le sens et le plaisir des choses. Si nous ne nous promenons pas, il ne nous reste plus grand-chose à apporter. Pour moi, c’est une véritable bouffée d’air frais.
Vous parlez couramment anglais et espagnol, un plus pour « flâner » au sens littéral du terme ?
Cela m’a permis de tourner en Espagne et aux États-Unis. J’ai appris l’espagnol auprès de mes cousins en Espagne et l’anglais à 14 ans lors d’un voyage d’échange de six mois en Australie. Les langues permettent de se confronter à d’autres cultures et de ne pas se laisser enfermer.
Vous venez de terminer vos 4e court métrage (« La Ligne de Vie »). Ensuite, un long métrage ?
J’y pense mais c’est secret. J’ai récupéré les droits d’un livre qui me tient à cœur. Une partie méconnue de la vie d’une personnalité que tout le monde connaît.
« Mon rêve ? Être membre de la Comédie Française »
Qu’est-ce qui te donne de la force ?
Cette phrase dans les moments où nous en avons besoin : « cavalier, quel que soit l’obstacle, lance d’abord ta monture et ton cœur suivra ».
Et un rêve ?
Be a member of the Comédie Française.