“C’était le…

“C’était le…
“C’était le…

Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web

De retour sur la scène depuis 2 ans avec son album « Panorama », Christophe Willem est rassuré et fort des épreuves qu’il a traversées et que les Français connaissent désormais. En effet, l’artiste a de plus en plus de facilité à se confier, notamment sur son plus grand complexe, qui l’a conduit à une addiction particulièrement néfaste pour lui…

Il le confie aujourd’hui avec honnêteté : lorsque son album « Rio » a fait un bide, il a cru un temps que la belle histoire était terminée. Pour autant, le public n’en a pas fini avec Christophe Willem, et le succès de “Panorama”, agrémenté du tube “PS, je t’aime” le prouve. Une juste récompense pour celle surnommée affectueusement « la tortue » à ses débuts, qui n’a pas toujours ri dans la vie. Loin de là.

Au collège, en effet, l’interprète de “Double Je” a été victime de harcèlement en raison de sa grande taille, de sa voix et de son orientation sexuelle. Invité sur le plateau de « Clique » très récemment, il a expliqué :

J’ai été vraiment harcelé à l’école, à propos de sexualité, à cause des voix aiguës. Je n’ai jamais eu une voix grave. Je n’ai jamais été hyper-masculin, donc j’étais le connard sur le terrain de jeu. J’ai vécu cela tout au long de mes études…

J’ai passé mon adolescence à marcher le long des murs, sans me faire remarquer, j’ai pris des dérogations pour aller dans d’autres lycées pour ne pas retrouver les gens qui m’avaient maltraité durant le collège.

De tous les complexes qu’il avait, c’est sa voix aiguë qui a le plus marqué Christophe Willem. Désespéré, il a tout tenté pour s’évader… quitte à flirter avec l’addiction.

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Toujours face à Mouloud Achour, l’auteur, compositeur et interprète a fait savoir qu’il s’était mis à fumer de manière déraisonnable dans l’espoir de voir sa voix devenir plus grave. Une technique qui a fonctionné pour Jean Marais… mais pas pour lui :

J’ai fumé cigarette après cigarette en espérant que cela rendrait ma voix plus grave, ce qui n’a jamais fonctionné.

Aujourd’hui, c’est cette singularité qui fait que les gens m’apprécient. Mais c’était, entre autres, la cause de tous les problèmes que j’avais. Je voulais être petit avec une voix cassée, donc vraiment à l’opposé de qui je suis.

Heureusement, Christophe Willem a su surmonter les obstacles et les préjugés qui se dressaient souvent sur son chemin, au point d’être meilleur que jamais dans sa tête et dans son corps. Alors quand Mouloud lui demande s’il a appris à s’aimer, le quadragénaire répond avec le sourire :

L’amour est un grand mot… Mais acceptez-moi ! Donc.

Fort de tout ce qu’il a surmonté, Christophe Willem a enfin accepté qui il est, jusqu’à cette voix haut perchée qui l’a longtemps rendu gêné, et qui fait d’ailleurs une part non négligeable de son charme. Souhaitons en tout cas qu’il parvienne enfin à s’aimer pour de bon, au-delà de s’accepter, et qu’il continue à faire le bonheur du public pendant de nombreuses années encore !

 
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