Ddeux mondes, deux visions de la culture… Trois mois après les JO de Paris, Alain Finkielkraut ne s’offusque pas de la prestation d’Aya Nakamura interprétant un remix de ses tubes et une chanson d’Aznavour sur le Pont des Arts, devant les Français. Académie. Une hérésie pour le philosophe et polémiste, lui-même membre de l’Institut. “L’image d’Aya Nakamura était absolument épouvantable”, a-t-il déclaré lors de l’émission. Le Clubsur Le FigaroTV. On ne comprend pas ce qu’elle chante, personne n’a jamais compris ses chansons. »
Très agacé, l’académicien a estimé que le chanteur du tube “Djadja” n’était pas la meilleure personne pour représenter la culture française devant la planète entière. « L’Institut, nous sommes là pour défendre la langue française, et du coup, c’est Aya Nakamura qui reprend le flambeau alors que son rapport à la langue française est pour le moins distendu… » Et ironiquement : « C’était de la gloire. , je quitte l’Institut ! »
Des académiciens, des « vieux schnocks »
Un jugement que certains trouveront particulièrement dur pour ce qui n’était qu’un clin d’œil entre tradition et modernité, entre la star du R&B et la Garde républicaine, avec la vieille institution française en toile de fond. Le chef de la musique de la Garde s’est chargé lui-même de ce duo explosif qui a laissé des traces. “C’est la rencontre de deux mondes, la langue française académique et, de l’autre côté, la langue parlée, la langue de la rue”, avait-elle expliqué. […] En savoir plus