Reda Kateb revient dans les coulisses de son film avec des enfants hospitalisés

Reda Kateb revient dans les coulisses de son film avec des enfants hospitalisés
Reda Kateb revient dans les coulisses de son film avec des enfants hospitalisés

Titré Sur un filla dernière comédie réalisée par Reda Kateb met à l’honneur les clowns des hôpitaux, héros du quotidien des enfants malades. L’occasion d’aller au chevet de ces enfants qui bouleversent parfois l’acteur, comme il l’a confié sur le tournage de C à toi ce vendredi 25 octobre.

Pour la première fois depuis 2015, l’acteur Reda Kateb est passé de l’autre côté de la caméra pour réaliser Sur un filqui sort en salles le 30 octobre. Cette comédie sociale tendre et émouvante met en avant les clowns des hôpitaux, ces personnages qui consacrent leur journée aux éclats de rire des enfants malades.

« Le clown est une figure que je poursuis depuis très longtemps : pour moi il est très lié à l’enfance. Je suis d’une génération où le clown n’était pas du tout méchant : le cirque était magique”, a-t-il déclaré sur le plateau de C à toi ce vendredi 25 octobre.

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Un film pour lequel l’acteur a effectué plusieurs immersions dans différents hôpitaux de la région parisienne. “Avant de commencer à écrire le scénario, j’avais besoin de connaître mon sujet, de découvrir ce métier de clown d’hôpital et de passer du temps avec ces gens dans les hôpitaux”, raconte-t-il.

« Une petite fille en soins palliatifs »

Ces immersions ont également réussi à changer sa vision de l’hôpital. « Plutôt que d’avoir le cœur brisé, quand je vois ça, je me dis que c’est incroyable. Du coup, je ne vois plus l’hôpital, je vois des enfants qui meurent de rire, ce clown qui nous emmène ailleurs. C’est comme si le décor avait changé», s’étonne-t-il.

Mais les débuts ont néanmoins été particulièrement éprouvants pour Reda Kateb, qui a failli abandonner son projet. « La première chambre d’hôpital dans laquelle je suis arrivée était celle d’une petite fille en soins palliatifs, où je devais être juste en observation. Après quelques minutes, j’ai chanté Une souris verteelle m’a regardé, je n’oublierai jamais son regard et j’avais besoin de sortir. Je me suis dit que je ne ferais jamais un film sur ça, c’est trop dur.»

Ce sont finalement les clowns eux-mêmes qui l’ont fait changer d’avis. “Vous ne vous rendez pas compte, elle a cligné des yeux, elle a communiqué avec nous (…) Allez, allons dans la pièce voisine.” Une salle dans laquelle il a été accueilli par d’immenses éclats de rire, qu’il a décidé de mettre au cœur de son film.

 
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