les images chocs de « Complément d’enquête » manipulées ? “La caméra n’était pas focalisée sur lui”

les images chocs de « Complément d’enquête » manipulées ? “La caméra n’était pas focalisée sur lui”
les images chocs de « Complément d’enquête » manipulées ? “La caméra n’était pas focalisée sur lui”

Le Journal du dimanche
(JDD) a récemment révélé de nouveaux éléments accablants concernant l’affaire Gérard Depardieu. Ceux-ci révèlent des incohérences majeures pendant l’émission
Enquête plus approfondie qui lui était dédié.

Les révélations de JDD proviennent des rapports de trois témoins clés. Ils jettent une ombre sur le montage de l’émission et sur les soupçons de manipulation. Entre vérités tordues et disparition des preuves, le
JDD tente d’éclaircir l’affaire Gérard Depardieu
.

Tournage polémique de l’émission sur Gérard Depardieu

L’émission du 7 décembre 2023, intitulée Gérard Depardieu : la chute de l’ogrea souligné un acteur controversé. Il était accusé de multiples comportements inappropriés, notamment à travers une scène précise filmée dans un haras.
L’acteur a été entendu tenir des propos obscènes
alors qu’une petite fille est apparue à l’écran sur un poney. Des propos troublants comme : « S’il galope un jour, elle jouit. C’est bien ma fille, continue » a suscité l’indignation du public. Au lendemain de sa diffusion, Yann Moix, présent lors du tournage en Corée du Nord en 2018, a dénoncé un montage frauduleux et truqué. La famille de Gérard Depardieu, par l’intermédiaire de Julie Depardieu, a également réagi. Elle évoque notamment « coupes suspectes » et une tentative de nuire à l’image de l’acteur.

Mais le tournant décisif dans cette affaire vient avec la déclaration d’Emmanuel Baert, rédacteur en chef de l’émission Enquête plus approfondie. Lors de son audition le 12 janvier 2024, ce dernier a reconnu sous serment que « la caméra n’était pas focalisée sur Gérard Depardieu » lors de la célèbre scène au haras.
Une annonce à retenir. En effet, cela pourrait confirmer que les images montrant l’acteur et la petite fille ne sont pas authentiques, dans le sens où elles ont été prises à des moments différents, déconnectés des dialogues entendus. Notons cependant que l’officier chargé de l’interrogatoire ne semble pas avoir approfondi cette information. Un élément qui pose question sur la manière dont cette affaire a été traitée jusqu’à présent.

Contradictions et flous autour des rushes avec Gérard Depardieu

Ce mercredi 16 octobre le JDD annonce avoir eu accès aux dépositions de deux autres protagonistes du rapport. Il s’agit d’Anthony Dufour, fondateur deHikari
Productions
la société qui a réalisé le montage, et Damien Fleurette, le réalisateur. Lors de son audition, Anthony Dufour s’est contredit à plusieurs reprises. En effet, interrogé sur le visionnage des rushes – les enregistrements bruts du tournage – il a d’abord déclaré n’avoir vu que « petits morceaux
« . Puis il déclare que le « les éléments les plus marquants ont été diffusés « . Une réponse qui laisse planer le doute sur l’intégrité du montage final.

Quant à Damien Fleurette, son témoignage n’est guère plus éclairant. Il affirme que Gérard Depardieu a bien parlé à la petite fille. Mais il ajoute que le rédacteur, Emmanuel Baert, n’a pas visionné tous les rushes. Ces informations
renforcerait alors l’hypothèse d’une édition biaisée. Car comment le monteur a-t-il pu assembler des séquences sans connaître tout le contexte ? L’argument selon lequel « très peu de montage » qui auraient été réalisées sur ces scènes serait donc très fragile selon les commentateurs.

crédit photo : Shutterstock Les révélations du JDD posent question dans l’affaire Gérard Depardieu.

Affaire Gérard Depardieu : le mystère des joncs disparus

L’affaire prend une tournure encore plus étrange quand on s’intéresse au sort des fameux joncs. Ces enregistrements d’une vingtaine d’heures, qui auraient pu permettre de vérifier la véracité des faits, sont désormais introuvables. Anthony Dufour avoue lors de son audition ne pas savoir où ils se trouvent. Il précise même queils auraient pu être détruits. Damien Fleurette, de son côté, déclare que l’authentification des rushes a été validée par un huissier de Télévisions. Mais on ne sait toujours pas où ces cassettes ont été conservées. Cette absence d’éléments matériels laisse planer un doute considérable sur toute l’affaire.

Face à ces révélations, le groupe France Télévisions remains silent. Alors que la société de production
Hikari minimise l’importance des images, qualifiant les rushes de « sans grand intérêt », l’actualité démontre au contraire son caractère crucial. En mai 2024, le tribunal avait déjà ordonné le dépôt des rushes pour clarifier la situation, rejetant l’argument de « secret des sources » brandi par France Télévisions. Cependant, à ce jour, aucune communication officielle n’a été faite à ce sujet et les bandes vidéo restent inaccessibles.

 
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