« J’ai fait trois overdoses »

« J’ai fait trois overdoses »
Descriptive text here

Les dépendances peuvent ruiner des vies. En février dernier, dans le cadre de la promotion du documentaire «Étranger dans ma peau“(Canal+), Peter Doherty a parlé de sa consommation de drogue. S’il a réussi à s’en sortir aujourd’hui, après avoir été sobre pendant cinq ans, le musicien livre un constat brutal de la spirale infernale dans laquelle il a longtemps été enfermé. “Peut-être que les médicaments du moment donnent un regain d’énergie. Mais au final, c’est deux pas en avant, trois pas en arrière. Physiquement, financièrement, dans mes relations avec ma famille et mes amis que j’ai perdus, cela a été destructeur à tous les niveaux. (…) Pendant des années, il était impossible de s’arrêter. J’ai parfois passé quelques mois sans, j’ai fait une cure, et j’y suis retombée juste après», a-t-il confié à Parisien.

Doully : « À 14 ans, je posais toutes les questions à un concessionnaire »

Ce dimanche 28 avril Douly était un invité de l’émission Sept à huit (TF1). Face à Audrey Crespo-Mara, l’humoriste a retracé sa vie, durant laquelle elle a dû affronter de nombreuses épreuves. Agé de seulement 14 ans, l’adolescent a commencé à «accueillir les gens qui vivaient dans la rue« . Doully se souvient très bien du jour où la drogue est entrée dans sa vie.Je devais avoir 14 ans. Je dis à un gars dans une boîte de nuit : ‘Qu’est-ce que tu as sur toi ?’ C’était un trafiquant de drogue un peu chic. Il m’a dit : « tout ». J’ai demandé les effets de chaque médicament et j’ai choisi. Il me l’a donné sans problème, mais il ne savait pas que j’avais 14 ans, le pauvre. À cette époque, cela ne montrait vraiment pas que j’avais 14 ans.“, elle commence. Quelques années plus tard, Doully tombera dans la consommation d’héroïne.

« Ce médicament provoque une douleur atroce »

Là encore, l’humoriste revient sur le moment où tout a changé pour elle, lorsqu’elle avait 18 ans. “Il y avait des organisateurs de fêtes recherchés par la police. Ils ont laissé leur matériel, l’héroïne, chez moi. Ils m’ont dit : ‘fais-en ce que tu veux’. C’est vrai que j’aurais pu le jeter ou le revendre… Mais j’ai tout mis dans mon nez“, elle dit. Pendant trois à quatre ans, Doully a consommé de l’héroïne. Aujourd’hui, elle pose un regard brutal sur cette addiction. “C’est la pire drogue. C’est une drogue physique. Votre cerveau veut s’arrêter, mais pas votre corps. C’est très dur, tu sais que tu fais de la merde mais ton corps te dit non. C’est une douleur atroce. C’est un peu comme une grippe multipliée par 1000, avec l’irritation en plus. C’est atroce“, elle explique. Totalement accro à cette drogue, Doully va finir par frôler le pire. “Finalement, je ne suis même plus sorti de la maison. J’ai fait trois overdoses. L’overdose n’est qu’une erreur de calcul…», ironise-t-elle. L’humoriste a réussi à s’en sortir, et souhaite envoyer un message d’espoir à ceux qui pourraient être dans la même situation qu’elle. “Il faut avoir un rêve, un but dans la vie. Pour moi, c’était vouloir devenir comédien. Il faut s’accrocher à son petit rêve et vouloir en profiter sobrement», glisse-t-elle.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV « Dans mon pays, j’ai peu de respect »
NEXT Émues et complices, Judith Godrèche et sa fille Tess Barthélémy montent ensemble les marches du Festival de Cannes