«Il a mené une belle vie jusqu’au bout» -Paul Dupont-Hébert à propos de son complice Jean-Pierre Ferland

«Il a mené une belle vie jusqu’au bout» -Paul Dupont-Hébert à propos de son complice Jean-Pierre Ferland
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Paul Dupont-Hébert était un grand ami de Jean-Pierre Ferland. Sans savoir qu’il le voyait pour la dernière fois, il a passé de très bons moments avec sa complice des 50 dernières années à l’hôpital une semaine avant son décès. « Mais c’était très sympa. Il m’a reconnu et a plaisanté avec ses yeux comme il le fait toujours”, a-t-il confié à Journal.

« Il parlait moins, mais je pense qu’il ne souffrait pas. Il était conscient des gens qui l’entouraient, il était bon. A 89 ans, c’est parfois l’âge d’un rendez-vous… Il saura nous dire si c’est vrai que Dieu est un Américain (des rires) (le titre d’une de ses chansons, NDLR)”, explique gentiment le producteur.

photo fournie par Isabelle Boutin

Le dire à ton ami une dernière fois

« Comme il ne parlait pas beaucoup, je lui ai raconté ce que j’avais fait, ce qui se passait, la température, le trajet que j’avais emprunté. Il a écouté. Je l’ai dit à mon ami, qui a hoché la tête et a écouté mon lendemain et mon hier », dit-il.

L’agent de l’artiste considère comme une belle opportunité d’avoir pu revoir une dernière fois son compagnon avant son grand départ.

« Ce sont des souvenirs heureux : sa cabane à sucre, les fêtes qu’il faisait à la maison, les rencontres au restaurant, les promenades avec son chien, son amour des chevaux, la nourriture, il aimait tellement cuisiner, son jambon à l’érable, c’était assez un cuisiner!”, il se souvient.

Gilles Vigneault et le moment présent

Les deux amis avaient beaucoup de choses en commun, notamment l’amour de la nature, des animaux, des fleurs et bien d’autres.

« Nous sommes tous les deux de grands amis de Gilles Vigneault. Nous aimions les mêmes gens, les mêmes restaurants, boire le même vin. C’est ainsi que se crée une amitié », poursuit celui qui a accompagné l’artiste à de nombreux spectacles.

Trop bouleversé pour parler à la presse, Gilles Vigneault est en effet décrit comme un « homme très sensible » par Paul Dupont-Hébert.

« Il est très sensible aux gens qu’il connaît qui ont un certain âge et qui partent. Quand on connaît des gens depuis si longtemps, c’est douloureux de les voir partir. Mais Gilles est un homme très fort qui n’a pas peur de sa vieillesse », dit-il.

Quant à son ami Jean-Pierre, il se souvient que, lorsqu’on lui posait des questions sur la suite, il répondait simplement : “Je m’en fiche, je vais être mort !”

« Il vivait dans le présent, chaque minute, chaque seconde de chaque jour. Il profitait du moment présent», souffle-t-il.

Souvenirs heureux

M. Dupont-Hébert explique que pouvoir rendre hommage aujourd’hui à son grand ami lui fait le plus grand bien.

Il gardera en lui le souvenir d’un auteur-compositeur que le public et ses amis adoraient pour son charisme, son humour, son talent d’écrivain et sa grande sensibilité à faire voyager ses textes et sa musique.

« Sa façon d’être sur les boards aussi. Quelques minutes avant de monter sur scène, il s’est mis dans sa bulle, dans ses paroles. Il a eu beaucoup de plaisir à exercer son métier. Il a mené une belle vie jusqu’au bout.

 
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