Maïwenn n’est pas une femme qu’on impose, et surtout pas lorsqu’elle est aux commandes d’un film !
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Pourtant, Johnny Depp, qu’elle avait choisi pour incarner Louis XV dans le drame historique Jeanne du Barry, croyait visiblement pouvoir faire la loi sur le plateau. L’acteur, qui était sous “annulation” à Hollywood pour avoir prétendument maltraité son ex-femme, Amber Heard, malgré l’issue favorable de son procès en diffamation, n’avait pas l’intention de faire profil bas. Et il n’a, semble-t-il, pas compris que l’héroïne était Du Barry, joué par Maïwenn, et non le roi.
Selon la réalisatrice, Johnny Depp n’a pas non plus supporté les « libertés artistiques » qu’elle a prises avec l’histoire et l’Histoire (et elles sont nombreuses) et s’est permise de réécrire le scénario. Loin de calmer le jeu, Maïwenn a préféré utiliser cette lutte de pouvoir entre elle et la star américaine pour alimenter l’intrigue de son film.
Dire que les relations étaient tendues est donc un euphémisme. Johnny Depp ne lui parlait quasiment jamais, ne se présentait pas sur le plateau ou ne connaissait pas ses répliques… Et qui plus est, son accent très prononcé a dû amener le cinéaste à couper ses répliques.
Une situation explosive qui ne met jamais à l’aise l’équipe du film. “Je dois être honnête. C’est difficile de tourner avec lui… Toute l’équipe avait peur car il a un sens de l’humour différent et on ne savait pas s’il allait être à l’heure, ou s’il allait pouvoir dire ses répliques. …Je veux dire, même s’il était là sur le plateau, à l’heure, l’équipe avait peur de lui”, a déclaré Maïwenn. L’indépendant.
Un “humour différent” qui amène Johnny Depp à dire aujourd’hui combien il a aimé tourner avec Maïwenn, une “grande réalisatrice”.
