Alexandra Lamy et Eric Besnard étaient à Yssingeaux mercredi soir pour présenter le film « Louise Violet », tourné en Haute-Loire, à Tiranges et Saint-André-de-Chalencon.
Ils étaient 250 privilégiés à avoir découvert ce film « Louise Violet » en avant-première avant sa sortie nationale le 6 novembre. Au printemps, dans le cadre de l’action caritative du Rotary, 60 000 spectateurs avaient déjà eu l’occasion de voir ce film en France.
Avant les deux projections à Yssingeaux et en route pour le Puy-en-Velay pour une journée marathon, l’actrice principale Alexandra Lamy, l’ancienne “Chérie” d'”Un Garçon une fille”, et Eric Besnard, le réalisateur, ont accordé une rencontre aux médias locaux.
« Nous avons eu des rencontres assez rares »
Eric Besnard garde un excellent souvenir du tournage et des rencontres. « Ce qui m’a le plus marqué ici, ce sont les gens. On a fait des rencontres assez rares », raconte le réalisateur, venu au départ chercher les paysages de Haute-Loire.
Chalencon, point de départ du film
Le point zéro, c’est le village de Chalencon, typique et atypique, préservé. Encore fallait-il trouver une ferme du XIXe siècle, laissée dans son jus. Le hasard a voulu qu’un jeune couple, qui venait d’acheter une ancienne ferme à Tiranges, accepte d’arrêter les travaux pour permettre aux équipes d’installer leurs caméras.
Lamy, des Cévennes aux sommets
Alexandra Lamy, la fille des Cévennes (elle est originaire d’Anduze dans le Gard), se souvient de ces voyages entre le Midi et la Haute-Loire, de ces paysages à couper le souffle. « C’était l’endroit idéal pour tourner ce film. On sent la ruralité. » Mercredi soir, elle avait le plaisir de retrouver l’hôtel-restaurant Le Bourbon, et la famille Michelas, chez qui elle passait ses soirées.
Un professeur nommé au fin fond de la campagne française
Dans le film, elle a cherché à incarner et à habiter cette institutrice, envoyée au fin fond de la campagne pour enseigner. « Les dialogues sont très agréables, j’ai voulu les respecter. »
Eric Besnard évoque également la Haute-Loire : « On a fait un film en Haute-Loire, mais ce n’est pas un film sur la Haute-Loire. On aurait pu le tourner ailleurs en France. Mais le scénario a évolué quand j’ai entendu quelqu’un parler la langue d’oc. C’est là que j’ai décidé d’intégrer l’occitan dans le film. »
« Tout le monde pense que Louise Violet a existé »
L’actrice de télévision et de cinéma Alexandra Lamy a impressionné sur le plateau. « Je l’ai mise avec des acteurs de théâtre, purs et durs. C’était magique à voir : en 48 heures, elle les a tous conquis. »
« Ce qui est fabuleux, c’est que tout le monde pense que Louise Violet a existé », confie Alexandra Lamy, qui sera également à l’affiche des deux prochains films d’Eric Besnard.
Pour voir « Louise Violet », rendez-vous dans les salles obscures à partir du 6 novembre…
La bande annonce
