«Échouer, c’est apprendre.» J’ai beaucoup appris comme ça » – .

«Échouer, c’est apprendre.» J’ai beaucoup appris comme ça » – .
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La directrice générale britannique de la société de gestion Carmignac a fait de l’émancipation financière des femmes son objectif.

Madame Figaro. – Réveil d’une heure ?
Maxime Carmignac.- Statistiquement, sur quatre enfants, un se lèvera avant moi. Sinon, ça sonne à 18h30.

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Le pitch de votre position ?
Créer des produits financiers pour aider mes clients à atteindre leurs objectifs à long terme et à identifier, attirer, développer et retenir les talents.

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Des chiffres à donner ici et maintenant ?
Une entreprise de 300 personnes, 40 nationalités, qui gère 30 milliards d’euros d’actifs répartis en 23 stratégies.

Si on revient aux origines ?
Quatre enfants très proches, un côté tribal et des parents qui nous ont laissés très indépendants. Avant tout, ma passion pour les chevaux. De 6 à 16 ans, ma vie, mes joies, mes peines, c’était eux. J’étais dans l’équipe de France juniors, jusqu’au jour où, conscient que mes beaux résultats venaient plus de mon cheval que de moi, j’ai arrêté.

Une école qui a tout déclenché ?
Un éclaircissement à l’Essec, lors d’un cours de fusion-acquisition : un professionnel de JP Morgan est venu nous parler du rachat de Promodès par Carrefour. J’ai trouvé cela extraordinaire, pragmatique et passionnant, stratégique et tactique : je savais ce que je voulais faire.

J’étais en équipe de France juniors, jusqu’au jour où, conscient que mes beaux résultats venaient plus de mon cheval que de moi, j’ai arrêté

Maxime Carmignac

Un mentor ?
J’ai la chance d’avoir accès à certaines des plus hautes personnalités financières du monde. Stephen Schwarzman, PDG de Blackstone (un fonds d’investissement américain), en fait partie. J’admire son ambition sans limite, mais surtout le fait de combiner quotient émotionnel et intellectuel. C’est très rare, ce sont souvent des vases communicants.

Obstacles sur la route ?
Après quatre ans chez Morgan Stanley et McKinsey, mon premier passage chez Carmignac – directement sous la direction de mon père ! – a été fait par devoir et non par désir. J’étais trop jeune, efficace, mais pas content. J’ai rejoint un hedge fund à New York. À mon retour, en 2010, c’était mon choix. Aujourd’hui, je vois l’entreprise familiale comme une opportunité et non comme une contrainte.

Un accélérateur de voyage ?
Rencontre avec mon mari en 2008. Avant lui, j’étais incomplète. Être épanouie personnellement m’a apporté une grande force professionnelle.

Avant de rencontrer mon mari en 2008, j’étais incomplète

Maxime Carmignac

Qui t’a fait confiance ?
Mes équipes dans mon grand projet de diversification Carmignac depuis dix ans. Seul, on va plus vite, ensemble, on va plus loin.

Quel défi pour demain ?
L’émancipation financière des femmes. Expliquez-leur que le premier euro investi compte. Il y a cinq ans, j’ai créé un produit spécifique pour les aider à franchir cette étape et à investir sereinement et durablement.

Que souhaiteriez-vous transmettre ?
J’ai entendu ma fille dire à mon fils : « Échouer, c’est apprendre ». J’ai beaucoup appris comme ça ! L’entendre de sa bouche a été un moment fort.

Aujourd’hui, je vois l’entreprise familiale comme une opportunité et non comme une contrainte.

Maxime Carmignac

Quand est-ce que tu te déconnectes ?
Jamais ! Même quand je cours, je pense à mon travail, avec une feuille de papier et un crayon dans la poche. J’adore la course : on ne peut pas tricher, le talent et le travail sont tout, les privilèges rien !

Un moment de repos ?
Le mardi soir, je dîne à tour de rôle avec l’un de mes quatre enfants. Une attention individuelle est importante.

Une pensée qui te libère ?
Savoir dire non, c’est savoir dire oui. Je le répète encore et encore.

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La main amicale qui vous accompagne ?
Un entraîneur incroyable. Il s’efforce de corriger la perception (souvent déformée) que j’ai des faits.

Une escapade le week-end ?
90% dans la campagne anglaise. Nous faisons du vélo dans la boue, jouons au billard, au baby-foot, au ping-pong. Là, je ne pense qu’au présent.

 
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