Le parquet demande le non-lieu pour Isabelle Adjani, accusée d’escroquerie

Le parquet demande le non-lieu pour Isabelle Adjani, accusée d’escroquerie
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Isabelle Adjani, le 23 janvier 2023, à Paris (JULIEN DE ROSA)

Le parquet de Paris a demandé un non-lieu pour Isabelle Adjani, mise en examen pour escroquerie depuis 2020 après la plainte d’un ancien consultant qui l’accusait d’avoir falsifié le remboursement de ses dettes envers lui, a-t-on appris jeudi de sources proches du dossier.

Selon ces sources, la patronne de l’agence paparazzi Bestimage, la reine de la presse people Michèle « Mimi » Marchand, également poursuivie dans cette affaire pour complicité d’escroquerie, fait également l’objet de demandes de non-lieu. du parquet.

La décision finale quant à la tenue ou non d’un procès appartient au juge d’instruction chargé de l’affaire.

Comme Libération le révélait en 2022, l’affaire avait débuté en 2011, lorsque Sébastien G., consultant en stratégie, avait été appelé à diriger Isia Films, la société de l’actrice.

Alors que, selon le journal, l’interprète de “La Reine Margot” connaissait à cette époque “une situation financière délicate”, Sébastien G. “lui a ouvert une ligne de crédit sur son compte bancaire personnel, a payé une partie de ses impôts, émis une carte American Express.

En échange, selon deux sources proches du dossier, Mme Adjani est soupçonnée de s’être engagée dans plusieurs projets, dont un documentaire sur l’ex-escort Zahia Dehar.

Mais les relations se sont dégradées car Isabelle Adjani a dépensé sans compter, selon le quotidien : “en juillet 2012, Sébastien G. lui a retiré sa carte bancaire (…) Quatre jours plus tard, il a été démis de ses fonctions de gérant d’Isia Films”.

Dans le même temps, Sébastien G. aurait découvert que ces projets échouaient ou n’existaient pas vraiment.

L’actrice doit alors 157 000 euros que lui aurait avancé Sébastien G..

« Pour rassurer son créancier, Isabelle Adjani lui aurait adressé une preuve de paiement (…) et de sa bonne foi. Mais en réalité, l’argent ne serait jamais parvenu à son destinataire », écrit Libération.

En savoir plus

Sébastien G. a porté plainte contre la star en octobre 2015, aboutissant à la mise en examen de l’actrice pour escroquerie et de « Mimi » Marchand pour complicité.

Ce dernier est soupçonné d’avoir joué un rôle dans la fourniture de ces fausses « preuves de paiement ».

Selon l’une des sources proches du dossier, le parquet de Paris écarte l’escroquerie présumée car « la chronologie des faits ne permet pas d’établir un lien entre la remise et la conservation de la carte bancaire et le défaut de paiement ». du projet de documentaire sur Zahia Dehar”, “ce projet et ses rebondissements liés à son financement sont postérieurs” au prêt des moyens de paiement.

Aucun des avocats des parties contactées n’a souhaité commenter.

gd/pa/dch

 
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