“J’ai été une des premières à dire que j’avais souffert de méchanceté”, raconte Aurélie Dupont

“J’ai été une des premières à dire que j’avais souffert de méchanceté”, raconte Aurélie Dupont
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Cela n’évite rien de l’épreuve et du bonheur incomparable qu’auront été ces années à l’Opéra de Paris. Du petit rat au sacre de la star, des premiers conseils à la dernière soirée sur scène. Depuis le Palais Garnier où le public l’a applaudie pendant 25 minutes debout, un adieu inoubliable pour l’une des danseuses françaises les plus célèbres au monde. C’est l’histoire magnifique d’une femme qui a dû dire non. “Les gens qui sont depuis tout petit dans une sorte de machine à laver, un couloir où il faut avancer à tout prix, et il y a une forme d’urgence d’avancer, on ne se pose peut-être pas des questions essentielles”, assure la danseuse étoile Aurélie Dupont sur France Inter. Elle publie son autobiographie « N’oublie pas pourquoi tu danses » (Albin Michel).

Elle dit avoir subi une série d’humiliations et d’intimidations lorsqu’elle était enfant. “J’ai été un des premiers à dire que j’avais souffert de méchancetés qui n’étaient pas liées à des revendications” d’apprendre à danser, explique Aurélie Dupont.

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Aurélie Dupont revient sur son parcours. Elle est admise au concours à condition de ne pas prendre de kilo supplémentaire. “La direction de l’école de danse ne voulait pas que je passe en premier”elle se souviens. “En quoi est-il humain de dire que si mon corps ne plaît pas à Rudolf Noureev, qui était le directeur de la danse, je peux me faire virer ?”elle demande. “Ils m’empêchent de vivre ma passion”explique Aurélie Dupont.

“C’est Pina Bausch qui m’a libéré et réparé”

Elle raconte le tournant qu’a été pour elle sa participation à la création du Sacre du Printemps, sa rencontre avec Pina Bausch et le triomphe. « Cela signifiait que nous, danseurs, étions prêts à nous ouvrir et à évoluer vers une nouvelle forme de danse et cela en disait aussi long sur le public qui pouvait s’orienter vers autre chose que le Lac des Cygnes. »dit Aurélie Dupont.

« On ne nous dit pas que la faiblesse ou la fragilité peuvent être très belles chez un artiste. Je pense que nous n’étions que des danseurs et non des artistes à l’école”elle dit. “C’est Pina Bausch qui m’a libéré et réparé”, explique Aurélie Dupont. Elle prépare désormais un deuxième tome.

 
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