Il est l’étoile montante du cinéma français. Récompensé en 2023 du César du meilleur espoir masculin pour son rôle dans le film Les amandiers, de Valeria Bruni Tedeschi, héroïne de Mon crime de François Ozon la même année, Nadia Tereszkiewicz revient sur grand écran. Elle incarne Rosalie – dans le long métrage du même nom, de Stéphanie Di Giusto -, une «femme à barbe» qui décide de ne plus cacher son secret malgré son mariage arrangé avec Abel.
“Rosalie célèbre le désir de cette femme d’être ce qu’elle veut être, malgré toutexplique Nadia Tereszkiewicz dans les colonnes du magazine Paris Match. Elle veut aimer, être aimée. Elle est ensoleillée, elle a cette rage de vivre et aussi ses propres contradictions. Rebelle mais en quête de reconnaissance. Et elle n’est jamais une victime« C’est une véritable ode à la liberté d’être soi-même. Mais quand elle s’est retrouvée sur le plateau de tournage, après 4 heures de transformation”cheveux contre cheveux», la jeune comédienne de 27 ans a été envahie par d’étranges sensations.
“Au début du tournage, j’avais honte sur le plateau, je ne me sentais pas bienelle se souviens. Je ne pensais pas que je serais autant envahie en retrouvant mon corps couvert de poils. Je me souviens aussi du premier regard de Benoît Magimel lorsqu’il m’a découvert, puisque son personnage la rejette totalement. Il m’a fallu du temps pour l’apprivoiser, pour pouvoir aimer Rosalie.« Dans le film de Stéphanie Di Giusto, Nadia Tereszkiewicz donne la réplique à Benoît Magimel. Elle connaît cependant une certaine forme de solitude.
C’est une façon de travailler comme une autre. Pour s’assurer d’être le plus crédible possible dans sa découverte de Rosalie, puis dans son rejet, Benoît Magimel a longtemps gardé ses distances avec Nadia Tereszkiewicz. “Il lui fallait créer les conditions du rejet de Rosaliesouligne-t-elle. J’ai d’ailleurs rencontré Benoît sur nos scènes communes. Nous avions pris soin de ne pas nous voir auparavant, notre rencontre s’est donc déroulée dans une fiction. Nous avons tous les deux vécu quelque chose de très puissant. Une vie dans une vie… »
Retrouvez l’entretien de Nadia Tereszkiewicz dans le magazine Paris Match du 28 mars 2024.
