Malgré une conclusion positive avec une nouvelle entente avec Terre-Neuve, l’année 2024 n’a pas été facile pour le chef de la CAQ, et les sondages ont confirmé que les électeurs commençaient à voir des signes d’usure dans le gouvernement caquiste. .
Ainsi, François Legault avait probablement besoin d’une crise pour redorer son image. Même si les menaces de tarifs douaniers proférées par Donald Trump ont bien fonctionné, le premier ministre du Québec peut néanmoins en profiter à un moment où il est plus difficile pour ses adversaires de capter l’attention des électeurs.
M. Legault devra toutefois demeurer prudent, car il n’est pas certain qu’il réussira à reconquérir le cœur des Québécois. Ils ont peut-être déjà décidé qu’il n’était plus à vendre.
La pandémie
Durant la crise sanitaire, M. Legault était au sommet de sa popularité : peu importe ce qu’il disait ou faisait, il était perçu comme un « héros ».
Sa cote de popularité était très élevée. Malheureusement pour lui, tout ce qui monte vite redescend tout aussi vite.
Le premier ministre du Québec peut donc encore se positionner comme le père de la nation québécoise, mais il devra le faire avec modération.
-Sinon, l’opportunité de renouveau que lui offre Donald Trump risque de s’évaporer rapidement, et tout cela pourrait sonner faux.
Le mirage
Les prochains mois s’annoncent tumultueux à Washington et à Ottawa, avec des élections générales imminentes et peut-être l’élection d’un nouveau premier ministre.
Dans ce contexte, les projecteurs ne seront pas braqués sur l’Assemblée nationale, qui constitue une occasion idéale pour travailler sur des dossiers comme la santé et l’éducation, des domaines où la CAQ devra livrer des résultats avant la prochaine campagne.
Car lors de la campagne 2026, les Québécois seront probablement déjà habitués au deuxième mandat de Donald Trump, et ils évalueront si la CAQ a été en mesure de répondre aux attentes en matière de santé et d’éducation.
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