RAPPORT D’AUDIENCE – À de nombreuses reprises, des alertes ont été lancées pour des violences psychologiques ou physiques subies par Amandine. Mais personne n’a pu empêcher sa mort en août 2020.
C’est un “bleu sous les yeux» qui avait alerté la direction du collège d’Amandine en novembre 2018. L’adolescente, alors âgée de 12 ans, venait d’entrer en cinquième année sur le campus scolaire François-Combes, à Montpellier. Cet établissement a l’habitude d’accueillir des profils »compliqué« . Elle a été immédiatement reçue par la conseillère principale d’éducation (CPE) à qui elle a expliqué qu’elle «était dans la voiture avec son beau-père lorsqu’ils ont roulé sur un dos d’âne. Elle a attrapé ses lunettes dans ses yeux», rapporte le fonctionnaire devant la cour d’assises de Montpellier.
Un peu moins de deux ans plus tard, le corps »cachectique» – terme médical qui traduit une perte de poids extrême – d’Amandine se retrouvera dans sa maison de Montblanc, dans l’Hérault. L’adolescent est mort de faim après des années de mauvais traitements. Sa mère a été traduite en justice et risque la prison à vie. Depuis l’enfance, Sandrine P. avait créé…
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