Une grande partie des forêts de montagne en est menacée par le changement climatique, selon une étude

Parmi les 19 écosystèmes forestiers évalués dans les milieux montagnards et subalpins des différents massifs montagneux de et de Corse, dix semblent menacés.

Publié le 23/01/2025 17:07

Temps de lecture : 2min

La forêt de Valdu Niellu, en Corse, photographiée le 25 septembre 2023. (JEAN-PHILIPPE DELOBELLE / BIOSPHOTO / AFP)

Le constat est alarmant. Plus de la moitié des forêts de montagne de France et de Corse évaluées dans le cadre de la liste rouge des écosystèmes de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) sont menacées par le changement climatique, selon une étude publiée jeudi 23 janvier.

Parmi les 19 types d’écosystèmes forestiers de montagne évalués, tous situés en milieu montagnard et subalpin (à des altitudes comprises entre 600 et 2 400 m selon les versants), dix apparaissent menacés (aucun en danger critique, mais deux en danger et huit vulnérables). , et six comme quasi menacés, le niveau juste en dessous en termes de risque d’effondrement. Deux autres sont “préoccupation mineure” et un autre n’est finalement pas évalué faute de données suffisantes.

La liste rouge des écosystèmes, établie en 2014, est l’équivalent pour les habitats naturels terrestres, aquatiques et marins de la liste rouge des espèces menacées pour la faune sauvage, qui sert à mesurer l’effondrement de la biodiversité. Ses critères d’évaluation dépendent d’un cadre commun à tous les pays d’Europe continentale.

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Plus précisément, les forêts subalpines de cembray (forêts de pins parasols) et de mélèzes (forêts de mélèzes), ainsi que les forêts subalpines de hêtres, de sapins et de hêtres-sapiniers, sont les deux types d’écosystèmes classés comme menacés.

Cinq forêts mixtes, un mélange de hêtre commun, de sapin blanc ou d’épicéa commun, une forêt de sapin et d’épicéa et deux pinèdes de pin ponderosa sont classées. “vulnérable”.

Dans tous les cas, « le contexte du changement climatique est un facteur déterminant dans les résultats de cette évaluation »assure l’étude. En milieu montagneux ou prémontagneux, les augmentations de température tendent à être plus marquées qu’en plaine, entraînant notamment une « Un déficit hydrique accru ».

Ainsi dans les Alpes et Pyrénées françaises, la température a augmenté de +2°C au cours du XXe siècle, contre +1,4°C dans le reste de la France, selon Météo-France.

France

 
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