Le premier ministre Justin Trudeau s’est montré combatif jeudi à Windsor devant les journalistes, décochant quelques flèches sur Danielle Smith, qui avait refusé la veille de signer la déclaration finale sur la réponse canadienne à la menace de droits de douane de Donald Trump.
Le premier ministre de l’Alberta refuse d’utiliser le pétrole pour négocier avec les Américains.
Place-t-elle les intérêts de sa province avant ceux du pays ? C’est du moins ce que pense Justin Trudeau.
Tous les premiers ministres, à l’exception de Mme Smith, ont choisi de donner la priorité au Canada et de former Équipe Canada pour lutter ensemble contre l’approche injuste de la nouvelle administration américaine. Je pense que c’est à Mme Smith d’expliquer pourquoi elle a choisi de ne pas donner la priorité aux Canadiens.
Danielle Smith, première ministre de l’Alberta
Photo: - / Laurence Taschereau
Dans un article sur d’autres produits de l’Alberta aux États-Unis.
Tant que ces menaces ne cesseront pas, dit-elle, l’Alberta ne sera pas en mesure de soutenir pleinement le plan du gouvernement fédéral pour faire face aux menaces tarifaires.
Doug Ford, premier ministre de l’Ontario, n’a pas non plus manqué de s’adresser directement à son homologue albertain : Protégez votre juridiction, mais le pays passe avant tout. Le Canada est la priorité.
Un comité consultatif d’experts pour répondre à Trump
Plus tôt jeudi, nous avons dévoilé la composition d’un Conseil sur les relations canado-américaines
qui doit conseiller le gouvernement face aux menaces de droits de douane brandies par le président élu Donald Trump.
Parmi les 18 personnes qui composent ce conseil, on retrouve trois anciens premiers ministres provinciaux : Jean Charest, Rachel Notley et Stephen McNeil.
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Donald Trump a relancé l’idée de faire du Canada le 51e État des États-Unis et menace d’utiliser la « force économique » pour y parvenir.
Photo : Getty Images / Scott Olson
Alors qu’il était candidat, et après avoir remporté l’élection présidentielle, M. Trump a menacé d’imposer des droits de douane de 25 % sur toutes les importations en provenance du Canada dès son arrivée à la Maison Blanche.
Le président élu a d’abord soutenu qu’il s’agissait d’une réponse à ce qu’il a appelé le laxisme du Canada à l’égard des drogues et des migrants traversant la frontière commune. Il a ensuite affirmé que les États-Unis subventionné
Canada parce que la balance commerciale favoriserait ce dernier.
Avec les informations de La Presse Canadienne
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