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La baisse de la natalité entraîne la fermeture des classes de première primaire à Bruxelles

Cinq ans plus tard, cette situation se ressent dans les inscriptions à l’école primaire. Pour certains parents qui nous disent rencontrer moins de difficultés que les autres années pour inscrire leur enfant à l’école primaire dans l’école de leur choix, c’est une aubaine. Mais cette baisse des taux de natalité pourrait également entraîner de potentielles fermetures de classes si celles-ci n’atteignent pas le nombre minimum d’élèves requis.

Les enfants issus de milieux populaires viendront après les autres dans le choix d’une école : « C’est intolérable »

Une réorganisation des écoles

Le Réseau éducatif Wallonie-Bruxelles (WBE), qui chapeaute 23 écoles de base de l’enseignement officiel à Bruxelles, note «depuis plusieurs années, une baisse des chiffres de la population scolaire à Bruxelles, en raison de la baisse de la natalité, notamment« . Le porte-parole du réseau officiel confirme que la réduction du nombre d’élèves inscrits dans les écoles bruxelloises aura un impact sur l’organisation scolaire.Ce déclin de la population est encore plus importante à l’école maternelle et se ressent ensuite à l’école primaire, obligeant parfois nos écoles à réorganiser, voire à réduire leur nombre de classes.

Une situation face à laquelle WBE se sent impuissante, comme le dit son porte-parole. “Ce phénomène se produit malheureusement indépendamment de la motivation, de l’investissement et de tous les projets de nos équipes pédagogiques.

Une diminution de la population scolaire

L’Institut bruxellois de statistique et d’analyse (IBSA) estime que la population des écoles primaires bruxelloises diminuera de plus de 7.000 enfants d’ici 2029. Cela aura naturellement des conséquences sur le nombre d’enseignants nécessaires dans les écoles primaires. cours. Une étude publiée en décembre par le Centre régional de recherche en économie et politiques économiques (Cerpe) de l’UNamur a tenté d’anticiper l’évolution du nombre d’enseignants en équivalent temps plein (ETP) dans l’enseignement francophone jusqu’en 2029, en tenant compte notamment , évolutions démographiques. Les chercheurs prévoient une perte de 1.765 enseignants ordinaires du primaire en Fédération Wallonie-Bruxelles au cours de la période étudiée.

mouette

Le contexte économique, écologique et géopolitique mondial pousse certains parents à vouloir moins d’enfants qu’avant

Pourquoi nous avons encore moins d’enfants en Belgique et en Europe : « Par rapport à d’autres projets de la vie, cela perd de l’importance »

Moins de désir pour les enfants

Le phénomène de baisse de la natalité qui touche la Belgique et plus particulièrement Bruxelles s’explique par le contexte économique, écologique et géopolitique global, comme l’explique Jean-Pierre Hermia, démographe à l’IBSA. “Le contexte mondial pousse certains parents à vouloir moins d’enfants qu’avant. La baisse de la natalité ne vient pas d’une réduction du nombre de mères, mais plutôt d’une baisse du nombre de mères. fécondité. Autrement dit, le nombre d’enfants par mère», explique-t-il.

Pour expliquer le fait que la natalité soit plus prononcée à Bruxelles qu’ailleurs, Jean-Pierre Hermia avance l’hypothèse d’une relocalisation de certains habitants vers la périphérie. “Avant, les Bruxellois quittaient la ville pour s’installer en périphérie après avoir eu leur premier enfant. Aujourd’hui, certains parents déménagent avant d’avoir des enfants.» Un constat qui n’est, selon lui, pas à relier à un effet post-Covid.

 
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