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deux prêtres suspendus pour leur « comportement » envers les femmes, une enquête préliminaire ouverte pour viol

Les deux victimes présumées ont dénoncé les faits à l’Église pour la première fois avant Noël. L’un d’eux a finalement porté plainte.

Deux prêtres de la zone pastorale de Loudéac (Côtes-d’Armor) ont été suspendus de leurs fonctions ce samedi, a-t-on appris Le Figaro auprès du parquet de Saint-Brieuc, confirmant une information du Courrier Indépendant. Peu avant les fêtes de fin d’année, deux femmes adultes « se sont présentés à l’Église pour se plaindre de leur comportement »a indiqué l’évêque de Saint-Brieuc et Tréguier, Denis Moutel, dans un communiqué. Une enquête préliminaire a été ouverte « de l’accusation de viol »précise de son côté le parquet.

« Je tiens à assurer ces deux femmes de mon soutien, de ma disponibilité et de mes prières. Pour eux comme pour leurs proches, j’espère que la vérité sera révélée sur les agissements dénoncés.rapporte encore l’évêque. C’est lui qui a célébré la messe ce samedi 11 janvier, dans la petite église de Loudéac.

“Pourquoi ne m’invites-tu pas chez toi?”

Pour l’heure, les circonstances des faits n’ont pas été révélées. « Avant Noël, j’ai appris avec tristesse la mise en examen de deux prêtres de la zone pastorale de Loudéac […] Conformément au protocole signé entre le diocèse et le parquet de Saint-Brieuc, j’en ai informé le procureur de la République.poursuit l’évêque dans son communiqué.

“Afin que l’enquête puisse se dérouler sereinement, et en attendant ses conclusions, j’ai demandé aux deux prêtres impliqués de se retirer de leur mission”a-t-il ajouté, rappelant également que les deux hommes sont présumés innocents et “qu’aucune infraction pénale n’a été établie en l’état.” Les investigations se poursuivent sous l’autorité du parquet et sont confiées aux gendarmes de Saint-Brieuc.

« Nous sommes profondément choqués. La paroisse est dévastée et son avenir est véritablement incertain.a témoigné Yvonne, résidente de Saint-Caradec, entre les lignes de Courrier indépendant. Christiane, quant à elle, paroissienne de Loudéac, se souvient alors qu’un des curés lui demandait parfois : “Pourquoi ne m’invites-tu pas chez toi?”. Une phrase qui à l’époque n’avait suscité aucune autre inquiétude de sa part. Aujourd’hui, elle se pose des questions, raconte-t-elle à nos confrères.

 
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