Cet article a été automatiquement traduit de HIBAPRESS, la version arabe :
Heba Press : Muhammad Zariyouh
Les réseaux sociaux espagnols ont été témoins d’une vague d’attaques racistes et islamophobes suite à la nomination de Leila Dris Hache Mohamed, première femme d’origine marocaine et musulmane, à la tête de la police nationale de la ville de Jaén. Les plateformes, notamment le réseau « X » (anciennement Twitter), ont été inondées de commentaires offensants, notamment de menaces et d’allégations sur « l’islamisation de l’Espagne », qui ont suscité de nombreuses réactions contre cette campagne.
Parmi les critiques notables, certains ont décrit la candidature comme un pas vers « l’islamophobie » en Europe, tandis que d’autres ont profité de l’occasion pour attiser la controverse politique intérieure et lier la candidature aux thèmes de l’immigration et de l’Islam.
Selon des sources sécuritaires, ces messages reflètent une campagne organisée visant à propager des discours de haine, puisque des textes similaires ont été répétés sur plusieurs comptes avec des noms et des lieux géographiques fictifs.
Laila Driss, 54 ans, est une Espagnole originaire de la ville occupée de Melilla et issue d’une famille d’origine marocaine. Elle a débuté sa carrière il y a trente ans et a obtenu de nombreux diplômes universitaires, notamment des diplômes en sciences policières et en droit ainsi qu’une maîtrise en protocole. Elle a également occupé des postes de haut rang, notamment à la tête de la sécurité du palais de l’Alhambra et à la tête d’une mission espagnole de l’ONU en Haïti.
Bien que les autorités locales de Jaén aient salué cette nomination, les attaques en ligne ont inclus des insultes racistes et des doutes sur leur loyauté envers l’État espagnol. Certains l’accusaient alors d’être un « agent » du Maroc en raison de son précédent travail d’attachée de sécurité à l’ambassade d’Espagne à Rabat entre 2013 et 2017, outre sa participation aux célébrations religieuses marocaines, ce qui avait suscité l’ire de certains. partis extrémistes.
Dans ce contexte, les autorités espagnoles ont ouvert une enquête pour identifier les responsables de publications pouvant constituer des crimes de haine. Des sources sécuritaires ont confirmé qu’une équipe spécialisée de la police publique s’emploie à recueillir des preuves à soumettre à la justice. Cependant, Laila Driss a refusé d’engager toute action en justice personnelle, démontrant ainsi son attachement aux responsabilités qu’elle assume dans son nouveau poste.
La controverse n’est pas sans rappeler les précédentes campagnes de haine visant des personnalités publiques en raison de leurs origines ethniques ou religieuses, et soulève des questions plus profondes sur les défis auxquels l’Europe est confrontée face au discours raciste croissant dans l’espace numérique.
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