L’Association Transport et Environnement roule cette année à 30 km/h

Publié le 9 janvier 2025 à 17h07 / Modifié le 9 janvier 2025 à 19h32

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C’est une association forte de son succès contre le prolongement des autoroutes, le 24 novembre dernier, qui a présenté ses priorités annuelles dans un local à vélos, ce jeudi à Berne. Même s’il ne sera pas possible de passer de l’autoroute au vélo à chaque déplacement, l’Association Transport et Environnement (ATE) souhaite néanmoins accélérer plusieurs réformes et en ralentir d’autres. A commencer par « la limitation de vitesse à 30 km/h, qui est la solution à de nombreux défis, une sorte de formule magique », assure Jelena Filipovic, co-présidente de l’ATE. Mais aujourd’hui, cette mesure efficace et relativement peu coûteuse est menacée de toutes parts.» Pour la jeune femme, il faut donc s’engager « avec véhémence » à 30 km/h.

Le sujet majeur de la stratégie 2025 de l’association n’a pas été choisi au hasard : l’idée qui divise de réduire la vitesse en zone urbaine de 50 à 30 km/h se heurte à de nombreux vents contraires. «Une proposition du conseiller national du PLR, Peter Schilliger, veut rendre plus difficile l’introduction des 30 km/h», explique Jelena Filipovic. L’argument avancé est le respect d’une certaine « hiérarchie routière ». Cette hiérarchie est déjà une réalité, il n’est donc pas nécessaire de légiférer. La législation nationale rendrait difficile, voire impossible, l’introduction de la vitesse de 30 km/h sur certaines routes. Même si une loi en ce sens n’a pas encore été décidée, ses effets sont déjà perceptibles.»

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