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les enjeux du projet de fusion

Makoto Uchida, président de Nissan, Toshihiro Mibe, président de Honda, et Takao Kato, président de Mitsubishi Motors, lors d’une conférence de presse conjointe à Tokyo, le 23 décembre 2024. KIM KYUNG-HOON / REUTERS

Censée répondre à l’évolution accélérée du secteur automobile mondial vers l’électrique et l’intelligence artificielle, et même sauver Nissan, la fusion entre les constructeurs japonais Honda et Nissan est officiellement lancée. A terme, cela pourrait impliquer Mitsubishi Motors, dont Nissan est le premier actionnaire. Lors d’une conférence de presse lundi 23 décembre à Tokyo, les dirigeants de Honda et Nissan, Toshihiro Mibe et Makoto Uchida, ont annoncé le début de négociations en vue de la création, avant août 2026, d’une holding supervisant les deux groupes. . Egalement présent, Takao Kato, patron de Mitsubishi Motors, a précisé que son groupe pourrait rejoindre ces discussions fin janvier 2025.

« Nous observons une transformation qui ne se produit qu’une fois tous les cent ans avec l’émergence de nouveaux acteurs, notamment chinois, et d’un nouveau modèle économique. Cela ne prendra pas vingt ou trente ans mais quelques années. D’ici 2030, nous voulons disposer d’une artillerie adéquate pour rivaliser avec les meilleures »l’explicable M. Quoi. « L’environnement évolue plus vite que prévu. Nous voulons aller plus loin que les collaborations déjà en place »a ajouté M. Uchida tandis que M. Kato a promis « étudier la meilleure forme de coopération afin de réaliser des synergies et d’exploiter au mieux les atouts de chaque entreprise ».

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