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Les petits pas des Européens vers la nouvelle puissance syrienne

L’envoyé spécial de la en Syrie, Jean-François Guillaume (à gauche), à ​​l’entrée du bâtiment de l’ambassade de France à Damas, la capitale syrienne, le 17 décembre 2024. LOUAI BESHARA / AFP

Après les Américains, les Européens entendent aussi parler, avec prudence, avec la coalition dirigée par les rebelles du groupe islamiste Hayat Tahrir Al-Sham (HTC, Organisation de libération du Levant) qui détient Damas et une partie de la Syrie. Lundi 16 décembre, pour son premier conseil des affaires étrangères, Kaja Kallas, la nouvelle cheffe de la diplomatie européenne, a annoncé l’envoi dans la capitale syrienne, le même jour, de Michael Ohnmacht, le chargé d’affaires de l’Union européenne (UE). ) pour la Syrie basé à Beyrouth. Selon nos informations, il a pu rencontrer un représentant du HTC au sein du ministère syrien des Affaires étrangères.

D’autres pays européens, comme l’Allemagne, la France, l’Espagne et le Royaume-Uni, ont fait ou veulent faire de même, afin d’établir un premier contact avec la nouvelle puissance, même si ce n’est pas encore le cas, il n’est pas question de retirer HTC de la liste des entités terroristes de l’ONU.

L’envoyé spécial de la France pour la Syrie, Jean-François Guillaume, devait passer mardi à Damas, en provenance de Beyrouth, où il est en poste. Il devait rencontrer un représentant du nouveau pouvoir et se rendre dans l’enceinte de l’ancienne ambassade de France, fermée depuis 2012, afin de vérifier son état, même si l’heure n’est pas venue de la rouvrir, les juges en sont-ils saisis ? Paris, pour des raisons politiques et sécuritaires.

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