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Donald Trump candidat en 2028 ? Steve Bannon relance cette idée folle

À peine Donald Trump est-il élu que l’idée fait déjà son chemin parmi les partisans du républicain : et s’il se représentait en 2028 ? Même si cette perspective fait rêver les inconditionnels du milliardaire, la Constitution des États-Unis l’interdit. Cela ne semble pas refroidir Steve Bannon, qui a parlé haut et fort de cette possibilité. Dimanche soir, lors du gala annuel des Jeunes Républicains à New York, l’ancien stratège de la Maison Blanche s’est enthousiasmé : « Je ne sais pas, peut-être qu’on pourrait recommencer en 2028 ? Êtes-vous partant ? Trump 28 ? Allez ! », a-t-il lancé devant un public enthousiaste.

Le 22e amendement à la Constitution des États-Unis a été ratifié en 1951, après le quatrième mandat de Franklin Roosevelt. « Nul ne peut être élu plus de deux fois au poste de président », précise clairement ce texte. Or, l’avocat pro-Trump Mike Davis aurait expliqué à Steve Bannon que selon lui, cette limite ne s’applique pas aux mandats qui ne sont pas « consécutifs ».

De quoi redonner espoir à la sphère MAGA et à Donald Trump lui-même, qui en a parlé le mois dernier, lors d’une réunion avec des députés républicains : « Je suppose que je ne me présenterai plus, à moins que vous ne disiez : « Il est si bon que il faut trouver quelque chose», leur a-t-il dit, provoquant les rires de l’assemblée.

Cette déclaration, faite sur le ton de la plaisanterie, a cependant alerté certains démocrates, comme le député new-yorkais Dan Goldman, explique le Huffington Post. Il a présenté une résolution à la Chambre des représentants visant à préciser que le 22e amendement « s’applique à deux mandats au total », afin de lever toute ambiguïté. Dan Goldman avait alors prévenu sur MSNBC que la petite sortie de Donald Trump n’était pas une blague. « Ce sont des ballons d’essai. Ils sont intentionnellement conçus pour endormir l’opposition, puis normaliser des objectifs inconstitutionnels et antidémocratiques », a prévenu le démocrate.

Les spécialistes du droit constitutionnel rejettent l’idée selon laquelle il existerait des lacunes juridiques qui permettraient à un président d’annuler le 22e amendement et de briguer plus de deux mandats. “Il n’y en a pas”, a assuré à Vox le mois dernier Michael McConnell, professeur de droit à l’Université de Stanford et expert en droit constitutionnel. Pour ce spécialiste, il n’y a aucun doute : ce mandat de Trump à la Maison Blanche sera son dernier.


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