Les activités de la LNH seront sur pause en février 2025 pour laisser place à la première édition du Showdown des 4 Nations.
Chez l’unifolié, un joueur du Canadien de Montréal a été retenu en la personne de Samuel Montembeault, tandis que Nick Suzuki a été ignoré. Julien BriseBois a contribué à bâtir l’équipe canadienne à titre de directeur général adjoint et il dit ressentir le poids des responsabilités qui accompagnent le processus de sélection très exigeant, mais qui, assure-t-il, est très rigoureux. Chaque choix est scruté.
« Si on a ce débat, c’est parce qu’il y a plus de joueurs qui auraient pu se faire une place que de places », a déclaré BriseBois à l’émission. 5 à 7 Lundi. Nous ne pouvons retenir que 23 joueurs, et au Canada, nous avons évidemment plus de 23 grands joueurs de hockey. Chaque année, lorsqu’il y a une sélection nationale à faire, et on le voit ces jours-ci avec Équipe Canada Junior, il y a toujours des joueurs qui auraient certainement pu mériter une place dans l’équipe, mais qui sont laissés de côté. . Dans notre cas, les choses peuvent encore changer. Le tournoi a lieu en février et nous ne sommes qu’à la mi-décembre. Il peut malheureusement y avoir des blessures d’ici là, et si c’est le cas, il y a des joueurs qui n’étaient pas sélectionnés début décembre qui viendront s’ajouter à notre effectif. »
À Montréal, le choix de ne pas avoir sélectionné le capitaine du CH Nick Suzuki a suscité des discussions.
« Nick, c’est un grand joueur de hockey, c’est un centre numéro 1 de la Ligue nationale. Il est habitué à jouer dans un grand marché du hockey où il y a beaucoup de pression et il a atteint la finale de la Coupe Stanley. Il possède une riche expérience et une excellente boîte à outils. Cela ne veut pas dire qu’il n’aura pas de place en février le moment venu. Les décisions qui seront prises d’ici là dépendront en grande partie de qui est blessé, qui ne peut pas jouer, quel est le profil du joueur et quel était son rôle prévu. Cela se fera en fonction des besoins de l’équipe pour nous aider à gagner le tournoi. »
« C’est un excellent joueur de hockey et je suis sûr qu’il réussirait très bien s’il était sélectionné. »
Le gardien du Tricolore Samuel Montembeault fait partie des joueurs annoncés pour représenter le Canada, qu’il a déjà aidé à remporter la médaille d’or au Championnat du monde en 2023.
C’est BriseBois qui a partagé la bonne nouvelle à Montembeault, tandis que la tâche de faire les annonces était répartie entre les cinq dirigeants.
« J’ai dû attendre la fin de son match puisque le Canadien jouait ce soir-là. Malheureusement, le Canadien a perdu cette journée-là, ce qui signifie que le timing était peut-être un peu moins propice et qu’il avait peut-être moins de sourire lorsque je l’ai appelé. Mais j’ai essayé de lui redonner le sourire en lui faisant cette annonce. C’est un grand honneur pour lui comme pour chacun des autres joueurs. Je sais qu’il est très honoré de cette opportunité et qu’il représentera très bien le pays lors de cet événement. »
Les Golden Knights de Vegas sont les plus représentés parmi l’unifolié avec quatre joueurs, tandis que trois proviennent du Lightning de Tampa Bay, dont BriseBois est le directeur général. De plus, l’entraîneur-chef des Bolts, Jon Cooper, dirigera également Équipe Canada, mais le duo s’est prêté au processus décisionnel en toute impartialité. BriseBois est allé espionner des joueurs de Boston, Pittsburgh, St Louis et même Dallas pour éviter les préjugés, mais il n’a pas vraiment eu à vendre sa salade de toute façon puisque les performances de Brayden Point, Brandon Hagel et Anthony Cirelli parlaient d’elles-mêmes.
« Nous nous sommes fait un devoir d’aller voir les joueurs des autres équipes afin d’avoir des avis divers au moment de délibérer. La réalité est que les joueurs du Lightning qui ont été sélectionnés sont de très grands joueurs de hockey. Brayden Point a le troisième total de buts le plus élevé au cours des deux dernières années après Auston Matthews et David Pastrnak. Brandon Hagel se compare à MacKinnon, McDavid et Crosby pour les points à 5 contre 5 chez les Canadiens ; c’est un excellent joueur défensif, l’un des meilleurs joueurs en infériorité numérique de la ligue et il connaît un excellent début de saison. Quant à Anthony Cirelli, il joue tous les soirs contre les meilleurs trios adverses, allie intelligence et jeu physique, il est excellent en mises en jeu et en désavantage numérique, il a très bien fait pour le Canada au cours des dernières années et il a terminé dans le top 5 pour le Trophée Selke à plusieurs reprises. Ce sont des sélections sur lesquelles ni moi ni Jon Cooper n’avions vraiment besoin de pousser, ils avaient leur place. »
Le tournoi débutera le 12 février, par un match entre le Canada et la Suède au Centre Bell de Montréal. Le Canada affrontera ensuite les États-Unis le 15 février, également au Centre Bell, avant de se rendre au TD Garden de Boston pour affronter la Finlande le 17 février.
Les deux meilleures équipes du tournoi à la ronde s’affronteront en finale le 20 février à Boston.
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