NARRATIF – A la tête d’une nébuleuse islamiste, le nouvel homme fort, Mohammed al-Joulani, a écarté les autres opposants à la dictature de son premier gouvernement, quitte à décevoir.
Les nouveaux maîtres de la Syrie ont plutôt réussi, jusqu’à présent, leur épreuve de passe devant la population, satisfaite de voir tomber le mur de la peur, depuis la chute de la dictature d’Assad dimanche. En revanche, en prenant des positions dans le gouvernement intérimaire formé mardi, les islamistes radicaux du HTC (Hayat Tahrir al-Cham) ont déçu les autres composantes de l’opposition.
« J’ai quitté ma maison, il n’y a eu aucun problème »confié à Figaro Anwar, un habitant du quartier plutôt chic de Mazzeh à Damas, où la vie a repris. Dans les cafés, les Damascènes fument la chicha et d’autres jouent aux cartes. Ils goûtent à ce nouveau parfum de liberté, tout en étant prudents quant à l’avenir. « On ne sait toujours pas vraiment ce qui va se passer. »met Anwar en perspective.
Mardi, les rebelles islamistes ont annoncé la nomination du nouveau premier ministre d’un gouvernement de transition, Mohammed al-Bashir, qui dirigeait le « Gouvernement de salut »…
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