News Day FR

une contre-offensive de l’armée repousse la coalition des rebelles islamistes à 10 kilomètres de Hama, la quatrième ville du pays

>
Des rebelles islamistes ont saisi des munitions abandonnées par l’armée syrienne à Khan Assubul, au sud-ouest d’Alep, le 1er décembre 2024. GHAITH ALSAYED / AP

Alors que les rebelles islamistes étaient aux portes de Hama, quatrième ville de Syrie, l’armée a lancé mercredi 4 décembre une contre-offensive pour les repousser, a indiqué l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). Selon l’ONG, « Les forces du régime ont lancé une contre-offensive après minuit » sous couverture aérienne et ont pu repousser les combattants rebelles de la coalition à environ 10 kilomètres de la ville.

L’agence officielle syrienne SANA a indiqué mercredi que l’armée poursuivait ses opérations contre « organisations terroristes » dans la province de Hama. Elle a ajouté que “unités de l’armée [étaient] engagé dans des affrontements violents » avec les rebelles au nord-est et au nord-ouest de la ville. L’OSDH, basée au Royaume-Uni mais qui dispose d’un vaste réseau de sources en Syrie, a également rapporté « de violents combats » en cours.

Citée par l’agence SANA, une Source militaire syrienne a affirmé mardi que « d’importants renforts militaires » avaient été dépêchés dans cette ville stratégique du centre de la Syrie, sur la route reliant Alep à la capitale, Damas. La télévision syrienne a diffusé pendant la nuit des images de Hama, où l’on peut voir des policiers et des soldats sur des places désertes. Selon l’OSDH, les combats ont également déplacé «des dizaines de familles» de plusieurs régions de l’ouest et du nord de la province de Hama.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Syrie : Bachar Al-Assad coincé par son intransigeance et l’effondrement de son régime

Lire plus tard

La Russie, l’Iran et la Turquie en « contacts étroits »

Les combats, qui ont fait 602 morts en une semaine, dont 104 civils, selon l’OSDH, sont les premiers de cette ampleur depuis 2020 dans ce pays ravagé par la guerre civile. Samedi, plus de 48 500 personnes (dont plus de la moitié étaient des enfants) avaient été déplacées dans les régions d’Alep et d’Idlib voisine, selon le Bureau des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA). ).

Les groupes de combattants, dont la principale composante est le Hayat Tahrir Al-Sham (HTC), une émanation d’Al-Qaïda en rupture avec la mouvance jihadiste, ont lancé la semaine dernière une fulgurante offensive qui leur a permis de s’emparer d’Alep, la deuxième ville de Syrie, dans le le nord, dont les forces du régime ont complètement perdu le contrôle pour la première fois depuis le début de la guerre civile en 2011, à l’exception de ses quartiers kurdes du nord. La perte d’Alep constitue un revers majeur pour le régime de Bachar Al-Assad.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Pourquoi la prise d’Alep par les rebelles islamistes est un revers embarrassant pour la Russie

Lire plus tard

Par ailleurs, les chefs des diplomaties russe, iranienne et étrangère, acteurs clés de la guerre en Syrie, ont déclaré mercredi qu’ils « contacts étroits » pour stabiliser la situation face à l’offensive rebelle, selon Moscou, allié du régime syrien. « Les ministres des Affaires étrangères des trois pays garants » du processus d’Astana, un format de négociation sur la Syrie, « La Russie, l’Iran et la Turquie sont en contact étroit »selon les déclarations de la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova.

Le avec l’AFP

Réutiliser ce contenu
 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

Related News :