Dans le cadre de la lutte pour mettre fin au VIH au Canada, l’AFPC s’associe à MAX Ottawa, un organisme communautaire dédié à la santé des hommes queer. Ce partenariat vise à améliorer l’accès aux services essentiels de prévention et de traitement des virus.
Depuis l’annonce du partenariat l’année dernière, nous avons travaillé sur plusieurs enjeux clés :
- nous avons effectué une analyse interprovinciale pour identifier les meilleures pratiques et les lacunes ;
- nous avons interrogé les groupes communautaires et les professionnels de santé sur les obstacles rencontrés sur le terrain ;
- nous avons étudié différents modèles à travers le monde pour trouver les meilleures solutions pour le Canada.
Ces efforts sont essentiels pour accéder aux services de prévention et de traitement du VIH dans tout le pays.
S’assurer que le nouveau régime d’assurance médicaments ne laisse personne de côté
En octobre, l’AFPC a célébré aux côtés du Congrès du travail du Canada la victoire historique de l’adoption de la Loi sur l’assurance médicaments sur ordonnance. Toutefois, il ne s’agit là que d’une étape vers notre objectif ultime : un programme d’assurance médicaments complet, public et à payeur unique.
La nouvelle loi donne quelques orientations, mais il appartient désormais aux provinces et aux territoires de conclure des ententes bilatérales afin que le système soit mis en œuvre pleinement et équitablement à l’échelle du pays. Il est essentiel que le programme couvre les médicaments pour le traitement du VIH, mais aussi pour sa prévention, comme la prophylaxie pré-exposition (PrEP).
Actuellement, l’accès à la PrEP varie selon les provinces et les territoires. Sans assurance privée, vous pouvez vous attendre à payer entre 250 $ et 1 000 $ par mois. En Colombie-Britannique, la PrEP est disponible gratuitement pour les personnes éligibles via un réseau centralisé de cliniques. Dans d’autres provinces, nous avons plutôt affaire à un système disparate qui mélange public et privé. D’autres encore n’ont même pas de programme. Ces disparités affectent de manière disproportionnée les communautés autochtones, racialisées ou autrement marginalisées, ainsi que les populations rurales.
L’AFPC et MAX Ottawa continuent de lutter pour assurer l’accès universel aux services de prévention et de traitement du VIH. En cette Journée mondiale de lutte contre le sida, célébrons les progrès tout en réaffirmant notre engagement à construire un avenir où la lutte contre le VIH ne laisse personne de côté.
Canada
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